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Comment investir pour être rentier en immobilier ?

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Mis à jour le 28 novembre 2025
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Vivre de ses loyers : un rêve de liberté financière qui circule beaucoup, entre posts Instagram de coachs et rayons de librairies spécialisées. Mais derrière le fantasme, il y a une réalité à comprendre. Combien de biens acheter pour en tirer suffisamment de revenus ? Quels investissements privilégier ?

Concrètement, devenir rentier immobilier demande de suivre plusieurs étapes clés : définir votre objectif de rente mensuelle, constituer un apport, sélectionner des biens avec un bon rendement locatif (4 à 6 %), utiliser l'effet de levier du crédit... et bien d'autres stratégies. Comptez entre 10 et 20 ans selon votre situation de départ. On vous explique tout.

Les infos clés
  • Un rentier immobilier perçoit des revenus locatifs suffisants pour couvrir tout ou partie de ses dépenses courantes sans activité professionnelle principale.
  • Pour devenir rentier immobilier, il faut constituer un patrimoine locatif progressivement en privilégiant des biens rentables avec un bon rendement locatif.
  • Les meilleurs investissements combinent effet de levier du crédit, optimisation fiscale et choix d’emplacements stratégiques où la demande locative est forte.
  • Le temps est votre allié car les loyers remboursent progressivement vos emprunts et votre patrimoine net augmente mécaniquement au fil des années.
  • Évitez les erreurs classiques comme sous-estimer les charges, négliger la vacance locative ou investir sans étudier sérieusement le marché local.

Qu’est-ce qu’un rentier immobilier ?

Un rentier immobilier est une personne qui vit, totalement ou partiellement, des revenus générés par son patrimoine immobilier. Ces revenus proviennent principalement des loyers perçus sur des biens mis en location.

L'objectif : constituer un portefeuille suffisamment important pour que les loyers couvrent vos besoins financiers. Contrairement au salariat, les loyers constituent des revenus dits « passifs » qui tombent régulièrement.

Pour autant, devenir rentier ne signifie pas forcément arrêter toute activité professionnelle. Dans la pratique, de nombreux investisseurs commencent par utiliser leurs revenus locatifs comme complément de revenu avant, éventuellement, d’envisager d’en vivre pleinement.

Attention
Même si on parle de revenus « passifs », la gestion de plusieurs biens peut constituer un véritable travail à temps plein entre les relances de loyers, les travaux d'entretien, la recherche de locataires et la gestion administrative.

Quelles sont les étapes pour devenir rentier immobilier ?

Devenir rentier immobilier ne se fait pas en un jour. Comptez entre 10 et 20 ans selon votre apport de départ, votre capacité d'emprunt et votre rythme de réinvestissement. Voici les principales étapes à suivre pour construire votre patrimoine locatif :

  • Définir vos objectifs financiers et le montant de rente mensuelle souhaité

  • Constituer un apport initial et optimiser votre capacité d’emprunt

  • Sélectionner les bons investissements locatifs avec un rendement attractif

  • Utiliser l’effet de levier du crédit pour multiplier les acquisitions

  • Réinvestir les loyers pour accélérer la constitution de votre patrimoine

  • Diversifier vos placements immobiliers pour sécuriser vos revenus

Mais ce n’est pas tout. Détaillons chacune de ces étapes pour comprendre comment les mettre en œuvre concrètement.

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Définissez vos objectifs de rente

Avant de vous lancer, posez-vous la bonne question : de combien avez-vous besoin chaque mois pour vivre confortablement ? Cette réponse déterminera votre plan d’investissement.

À titre d'exemple, pour un célibataire en province, comptez environ 1 500 € nets mensuels (loyer, charges courantes, loisirs). Pour un couple en région parisienne, le besoin grimpe plutôt autour de 3 500 € par mois. Si vous visez 2 000 € de rente mensuelle, vous devrez constituer un patrimoine capable de générer ce montant net après charges, impôts et remboursement des éventuels crédits. Soyez réaliste dans vos calculs et prenez en compte tous les postes de dépenses : taxe foncière, charges de copropriété, assurance, entretien et vacance locative.

Le conseil Pretto
Ajoutez une marge de sécurité de 20 % à votre besoin calculé pour absorber les imprévus et l'inflation.

Cette première étape est essentielle car elle vous permet de définir un cap clair et de mesurer vos progrès au fil du temps.

Constituez votre apport et optimisez votre capacité d’emprunt

Pour devenir rentier immobilier, l’apport n’est pas toujours obligatoire, mais il facilite grandement vos démarches bancaires. Visez idéalement 10 à 20 % du prix d'achat pour rassurer les banques. Plus votre apport est conséquent, plus vous pourrez négocier de bonnes conditions de crédit.

Parallèlement, travaillez votre dossier emprunteur. Les banques regardent votre taux d’endettement (qui ne doit pas dépasser 35 % de vos revenus), vos revenus réguliers et votre comportement bancaire. Si vous êtes salarié en CDI avec une bonne gestion de vos comptes, vous partez avec un avantage. Un courtier spécialisé peut vous accompagner pour optimiser votre capacité d’emprunt et décrocher les meilleures conditions de financement.
À noter
Chez Pretto, sur 13 914 simulations d'investissement locatif réalisées ces 12 derniers mois, l'emprunt moyen s'élève à 201 500 € avec un profil type 38 ans, 102 000 € de revenus annuels nets. Et dans 88,5 % des cas, les investisseurs se tournent vers l'ancien, notamment en Île-de-France et dans les Bouches-du-Rhône, où se concentrent la majorité des projets.

Sélectionnez les bons investissements locatifs

Tous les biens immobiliers ne se valent pas. Pour viser l’indépendance financière, il est recommandé de cibler des investissements avec un bon rendement locatif : dans de nombreuses grandes villes (telles que Paris, Lyon ou Bordeaux), les rendements bruts se situent généralement entre 4 et 6 %, tandis que certaines villes moyennes (Saint-Étienne, Perpignan ou encore Mulhouse) peuvent offrir des rendements allant jusqu’à 8 % grâce à des prix d’achat plus bas.

Recherchez des zones où la demande locative est forte : villes étudiantes, bassins d’emploi dynamiques, zones bien desservies par les transports. Un studio bien situé en centre-ville peut parfois rapporter plus qu’un grand appartement dans un secteur moins recherché.

Pensez également au type de location : location meublée longue durée, location saisonnière, location nue classique... Chaque formule présente ses avantages et inconvénients en termes de rentabilité, de fiscalité et de charge de gestion. Mixer différentes modalités peut vous permettre d'équilibrer revenus élevés et stabilité. Par exemple, combiner un bien en location longue durée (revenus réguliers et gestion allégée) avec un logement en saisonnier (rentabilité plus forte mais gestion plus intensive) peut être une stratégie gagnante.

Vous pouvez aussi diversifier votre patrimoine avec des parkings (faible investissement de départ, peu de gestion) ou des commerces (rendements intéressants mais vacance locative possible).

Utilisez l’effet de levier du crédit

L’un des grands avantages de l’immobilier, c’est qu’on peut investir avec l’argent de la banque. C’est ce qu’on appelle l’effet de levier du crédit.

En empruntant pour acheter un bien locatif, vous utilisez le capital de la banque pour vous constituer un patrimoine. Les loyers remboursent ensuite votre crédit, et au terme du prêt, vous devenez propriétaire du bien sans avoir sorti l’intégralité de la somme de votre poche.

Mieux encore : pendant la durée du crédit, vous profitez de la fiscalité avantageuse des revenus fonciers et vous pouvez déduire vos intérêts d’emprunt de vos revenus locatifs.

Réinvestissez vos loyers pour accélérer votre stratégie

Une fois que vos premiers loyers tombent, vous avez deux options : les dépenser ou les réinvestir. La seconde option est bien plus efficace pour devenir rentier immobilier rapidement. En réinvestissant vos loyers, vous constituez plus vite un nouvel apport pour votre prochain achat.

Exemple
Si vous dégagez 200 € de cashflow mensuel net sur votre premier bien et que vous les mettez de côté, vous accumulez 2 400 € par an, soit 12 000 € en 5 ans : de quoi constituer un nouvel apport solide pour un second investissement.
Certains investisseurs utilisent leurs loyers pour rembourser plus vite leurs crédits, ce qui augmente leur capacité d’emprunt pour de nouveaux projets. D’autres préfèrent constituer une épargne de sécurité pour faire face aux imprévus.

Diversifiez vos investissements

Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Diversifier votre patrimoine immobilier vous protège contre les risques locaux : baisse du marché dans une ville, problème de vacance locative ou évolution défavorable d’un quartier.

Vous pouvez diversifier géographiquement en investissant dans différentes villes, mais aussi en termes de typologie de biens. Mixer des locations vides et meublées, des logements et des parkings, vous permet de lisser les risques et d’optimiser votre fiscalité.
Exemple
Sophie, 34 ans, a constitué en 5 ans un portefeuille diversifié de 3 biens. Elle a démarré en 2020 avec un studio meublé à Bordeaux (location étudiante stable, rendement 5,8 %), puis a acquis un T2 en location nue à Nantes en 2022 (revenus réguliers, fiscalité micro-foncier) et 2 parkings à Lyon en 2024 (faible gestion, bon rendement). Elle perçoit aujourd'hui 1 400 € de loyers nets mensuels et vise 2 500 € d'ici 2028.

Cette diversification demande plus de gestion, mais elle sécurise vos revenus sur le long terme.

Quels sont les meilleurs investissements pour devenir rentier immobilier ?

Il existe plusieurs stratégies d’investissement pour construire votre patrimoine locatif. Chacune présente ses avantages et ses contraintes selon votre profil, vos objectifs et vos moyens financiers.

Voici un tableau comparatif pour vous aider à choisir :

Type d'investissementTicket d'entréeRendement moyenNiveau de gestionFiscalité
Logement ancien location classique100 000 - 200 000 €4 - 6 %MoyenRégime réel / Micro-foncier
Parking / Box / Garage5 000 - 25 000 €8 %FaibleMicro-foncier
Déficit foncier (rénovation)80 000 - 150 000 €3 - 5 % (+ défiscalisation)ÉlevéRégime réel avec déficit
Loueur en Meublé Professionnel (LMP)150 000 € +6 - 8 %ÉlevéBIC (hors IFI)

Achat d’un logement ancien et location classique

L’achat d’un logement ancien pour le mettre en location reste la stratégie la plus courante pour devenir rentier immobilier. Simple à comprendre et à mettre en œuvre, elle permet de percevoir des loyers réguliers tout en se constituant un patrimoine.
À noter
Les rapports des Notaires de France de juillet 2025 indiquent que l’ancien représente plus de 80 % des ventes immobilières avec des frais d’acquisition plus faibles que pour le neuf, ce qui peut améliorer la rentabilité globale.
Vous avez également l’opportunité de réaliser une plus-value à la revente si l’évolution des prix de l’immobilier vous est favorable. L’avantage principal de ce type d’investissement réside dans la possibilité de financer votre achat à crédit, même avec des taux immobiliers qui remontent.
Attention
La rentabilité des biens immobiliers reste limitée dans certains secteurs en raison des prix élevés à l'achat. Il est donc essentiel de bien comparer la balance entre le prix du m² à l'achat et le loyer moyen pratiqué dans la zone visée. Certaines villes offrent des rendements locatifs bien plus intéressants que d'autres : privilégiez les secteurs où ce ratio est favorable pour maximiser vos revenus.

Déficit foncier en rénovant un logement ancien

Vos rentes immobilières sont imposées comme tous vos revenus. Pour optimiser votre fiscalité, vous pouvez créer du déficit foncier en rénovant des logements anciens qui demandent d’importants travaux.

Le principe est simple : les frais liés à votre investissement dépassent temporairement les loyers perçus, créant ainsi un déficit. Ce déficit sera déduit de vos autres revenus pour réduire vos impôts, soit l’année de réalisation, soit sur les années suivantes.

Exemple
Vous achetez un appartement 120 000 € et engagez 40 000 € de travaux. La première année, vous percevez 6 000 € de loyers mais déduisez 40 000 € de charges. Votre déficit de 34 000 € vient réduire votre revenu imposable global, ce qui peut vous faire économiser jusqu'à 15 000 € d'impôts (selon votre tranche marginale).
Cette stratégie est particulièrement intéressante pour les contribuables fortement imposés. Vous pouvez réaliser de belles affaires en négociant des biens délaissés à bon prix. En revanche, elle demande un bon réseau d’artisans et une capacité à piloter des chantiers de rénovation.

Loueur en Meublé Professionnel (LMP)

Ce statut permet d’exercer une activité de location meublée de façon professionnelle, soumise aux Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Pour y accéder, deux conditions cumulatives doivent être remplies :
  • Vos recettes locatives meublées (loyers + charges) doivent dépasser 23 000 € HT par an (prorata temporis la première année).

  • Ces recettes doivent représenter plus de 50 % des revenus professionnels de votre foyer fiscal (salaires, autres BIC, etc.).

Vous devez par ailleurs vous immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) et exercer l’activité de manière habituelle et continue.

Avantage fiscal clé : l’exonération d’IFI. Les biens réellement affectés à l’activité LMP sont considérés comme biens professionnels et exclus de l’assiette de l’IFI, sous réserve que l’activité respecte bien ces seuils. Ce régime convient particulièrement aux investisseurs patrimoniaux avec de forts revenus locatifs, mais implique une gestion active et des obligations comptables renforcées.

Location de parking, box ou garage

Investir dans un parking est une solution accessible pour débuter sans disposer de moyens financiers importants. Le prix d’achat d’un parking oscille entre 5 000 € et 25 000 € selon la ville et l’emplacement.

Les parkings présentent plusieurs avantages pour devenir rentier immobilier. Selon différentes études de marché, ils offrent souvent un rendement brut moyen compris entre 6 et 9  %, contre environ 3 à 4 % pour un logement classique dans la même zone, grâce à un prix d’achat plus faible et à des charges limitées.

Dans certaines villes et configurations très favorables, des rendements bruts pouvant atteindre 8 à 10  % sont possibles sur des parkings bien situés. C'est notamment le cas à Strasbourg (10,4 %), Vaulx-en-Velin, Laval, Quimper (8,6 % à 8,7 %) ou encore Nîmes et Montauban (8,2 % à 8,4 %), selon le Baromètre de l'immobilier de parking de MonsieurParking.com et les données SeLoger. Ces performances exceptionnelles dépendent fortement de l'emplacement (centres-villes de villes moyennes, zones à forte tension locative) et du niveau de demande.

La location d’un parking obéit au Code civil, ce qui vous donne plus de latitude qu’avec un bail d’habitation soumis à la loi du 6 juillet 1989. En cas d’impayé, la résiliation est plus simple et plus rapide qu’avec un locataire d’appartement. Moins de tracas, plus de rentabilité : un bon point de départ pour construire votre patrimoine locatif.

Pouvez-vous devenir rentier en immobilier ?

Devenir rentier immobilier est un objectif accessible, mais il faut être réaliste sur le chemin à parcourir. Les conditions de départ varient fortement d'un profil à l'autre, et c'est normal.

Si vous êtes salarié en CDI avec des revenus stables et une bonne capacité d’épargne, vous disposez d’un avantage certain pour convaincre les banques et emprunter. Les investisseurs qui démarrent jeunes bénéficient aussi du temps, cet allié précieux qui permet de multiplier les acquisitions progressivement.

En revanche, si vous partez avec peu d’apport et des revenus modestes, le parcours sera plus long. Vous pouvez commencer par de petits investissements comme des parkings ou des studios, puis réinvestir vos loyers pour grossir progressivement votre patrimoine.

L'essentiel : ne pas brûler les étapes. Certains y parviennent en 10 ans en prenant des risques calculés, d'autres préfèrent sécuriser chaque acquisition et mettent 20 ans. Les deux approches se valent.

Quelles sont les principales erreurs à éviter pour devenir rentier immobilier ?

Certaines erreurs peuvent ralentir ou compromettre votre projet de devenir rentier immobilier. On fait le point sur les pièges les plus fréquents et comment les éviter.

Sous-estimer les charges et les imprévus

Beaucoup d’investisseurs débutants se focalisent uniquement sur le montant du loyer sans prendre en compte toutes les charges qui viennent grignoter la rentabilité. Taxe foncière, charges de copropriété, assurance, travaux d’entretien, vacance locative : ces postes peuvent représenter 30 à 40 % de vos loyers.

Notre conseil établissez un budget réaliste en intégrant tous ces éléments. Prévoyez aussi une épargne de sécurité équivalente à 3 à 6 mois de loyers pour faire face aux imprévus comme une chaudière à remplacer ou un locataire défaillant.

Négliger l’emplacement du bien

L’emplacement reste le critère numéro un de la réussite d’un investissement locatif. Un bien mal situé, même acheté à bon prix, risque de rester vacant plus longtemps et de générer moins de loyers qu’un logement dans un quartier recherché, bien desservi et proche des commodités.

D'après une étude de l'INSEE de 2024, la vacance des logements se concentre principalement dans les zones rurales et éloignées des centres urbains, caractérisées par un manque d'infrastructures de transport et un éloignement des bassins d'emploi. L'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH) confirme que les logements vacants souffrent souvent d'une « inadéquation avec les besoins du marché » : environnement à faible attractivité résidentielle avec équipements, services et transports insuffisants.

Concrètement, un bien situé dans une zone dynamique et bien desservie attire plus facilement des locataires, minimisant les périodes de vacance locative. Les biens proches des transports, des pôles d'emploi ou des campus bénéficient d'une demande locative profonde qui sécurise les revenus, même si le rendement brut peut être légèrement inférieur en raison d'un prix d'achat plus élevé. C'est l'arbitrage entre rendement brut et continuité locative : les quartiers bien connectés offrent une meilleure stabilité de revenus sur le long terme.

Notre conseil : privilégiez les zones où la demande locative est forte et pérenne. Proximité des transports, commerces, écoles, bassins d’emploi dynamiques : ces critères assurent une location rapide et des loyers stables dans la durée.

Se lancer sans étudier le marché local

Investir dans l’immobilier sans connaître le marché local, c’est comme naviguer sans boussole. Vous risquez de surpayer votre bien ou de cibler un secteur en déclin. Par exemple, acheter dans une ville moyenne où le taux de vacance locative dépasse 10 % et où la population décline peut vous condamner à des périodes sans locataire récurrentes.

Notre conseil : prenez le temps d’étudier les prix au m², les loyers pratiqués, le taux de vacance et les projets d’aménagement à venir. Consultez les données disponibles en ligne, parlez avec des agences locales et visitez les quartiers avant d’acheter.

Viser une rentabilité trop optimiste

Certains investisseurs partent avec des hypothèses de rendement irréalistes, surtout sur les marchés tendus où les prix sont élevés. Viser 10 % de rendement brut dans une grande métropole est souvent illusoire : à Paris, Lyon ou Bordeaux, la moyenne se situe entre 3,5 et 5 % selon les quartiers.

Notre conseil : soyez réaliste dans vos projections. Un rendement brut de 4 à 6 % dans une grande ville est déjà satisfaisant. Prenez toujours une marge de sécurité dans vos calculs et ne comptez pas uniquement sur la plus-value future.

Négliger la qualité de l’accompagnement financier

Beaucoup d’investisseurs négligent l’importance d’être bien conseillé au moment de leur financement. Passer par sa banque habituelle sans comparer peut vous faire perdre des milliers d’euros sur la durée de votre crédit. Sur un prêt de 150 000 € sur 20 ans, une différence de 0,5 point de taux représente environ 8 000 € d'économies.

Notre conseil : faites-vous accompagner par un courtier spécialisé en investissement locatif. On négocie pour vous auprès de plusieurs banques pour vous décrocher les meilleures conditions de crédit et optimiser votre montage financier. Chez Pretto, nous négocions pour vous auprès de plus de 100 banques partenaires pour vous décrocher les meilleures conditions de crédit et optimiser votre montage financier.

Devenir rentier immobilier demande du temps, de la stratégie et de la rigueur, mais c’est un objectif accessible à condition d’y aller progressivement. En choisissant les bons investissements, en optimisant votre financement et en évitant les erreurs classiques, vous pouvez constituer un patrimoine locatif qui génère des revenus passifs réguliers.

Gardez à l'esprit vos objectifs, évaluez les gains potentiels et les risques pris. Et surtout, n'hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels pour maximiser vos chances de réussite.

Foire aux questions

Quel patrimoine immobilier pour être rentier ?

Pour vivre uniquement de vos rentes, visez un patrimoine générant au minimum 2 000 à 3 000 € nets par mois après charges. Avec un rendement net de 4 %, cela représente environ 600 000 à 900 000 € de patrimoine immobilier. Mais vous pouvez viser moins si vos besoins sont modestes.

Combien de biens immobiliers faut-il pour être rentier ?

Tout dépend de votre objectif de rente et du rendement de vos biens. Pour générer 2 000 € nets mensuels avec un rendement net de 4 %, il faut environ 600 000 € de patrimoine, soit 4 à 6 biens selon leur prix. Certains investisseurs atteignent cet objectif avec 3 biens bien choisis à haut rendement, d'autres avec 8 à 10 biens plus petits comme des studios ou des parkings.

Peut-on devenir rentier en immobilier sans apport ?

Techniquement oui, mais c'est plus difficile. Sans apport, les banques peuvent hésiter à financer un investissement locatif, surtout si vous avez déjà un crédit en cours pour votre résidence principale. Votre meilleur atout : des revenus stables et élevés qui rassurent la banque. Un courtier spécialisé comme Pretto peut vous aider à monter un dossier solide et à négocier avec les banques partenaires qui acceptent ce type de profil.

Quels sont les risques principaux à anticiper ?

Les principaux risques sont : la vacance locative (périodes sans loyer), les impayés de loyers, les travaux imprévus importants, la baisse des prix immobiliers, et l'évolution défavorable du quartier. Pour limiter ces risques, diversifiez géographiquement, constituez une épargne de sécurité (3 à 6 mois de loyers), souscrivez une assurance loyers impayés et privilégiez des emplacements avec une demande locative pérenne.