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Pouvez-vous faire un prêt immobilier avec un crédit en cours ?

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Vous envisagez un achat immobilier mais vous avez déjà un crédit en cours. Est‑ce que cela bloque nécessairement votre projet ? Peut-on emprunter avec un crédit en cours sans compromettre ses chances ? Pas nécessairement, mais il y a des conditions, des risques et des stratégies à connaître pour que ça ne vous coûte pas cher… ni ne vous fasse rater votre dossier.

Alors comment emprunter quand on a déjà un crédit ? On vous explique tout !

Les points clés
  • Avoir un crédit en cours réduit votre capacité d’emprunt.
  • Le taux d’endettement de 35 % reste une règle de base, même si des dérogations existent selon les banques.
  • Regrouper ou solder certains crédits peut améliorer vos chances et alléger le dossier.
  • Le rachat de crédit ou prêt relais sont des solutions possibles pour emprunter avec des crédits déjà en cours.

Quelles sont les conditions pour cumuler plusieurs crédits ?

Pour souscrire à un emprunt immobilier auprès d’un établissement bancaire, vous devez respecter certaines conditions précises. Elles sont d’autant plus contraignantes lorsque vous avez déjà un crédit en cours de remboursement.

Condition 1 : Vous devez respecter le taux d’endettement maximum de 35 %

Tout d’abord, une personne souhaitant souscrire à un prêt immobilier ne peut dépasser le taux d’endettement de 35 %, c’est-à-dire que les mensualités de son ou ses crédits ne peuvent dépasser un peu plus du tiers de ses revenus nets de charge. Cette règle n’est pas une condition sine qua non pour obtenir un crédit immobilier, mais il est difficile de la contourner.
Bon à savoir

Cette règle du taux d'endettement maximum de 35 % est fixée par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) pour minimiser le risque de surendettement des ménages français.

Les banques peuvent dans certains cas y déroger, mais elles doivent respecter un quota strict et des critères bien spécifiques : profil d'emprunteur solide, apport personnel important, reste à vivre confortable… Bref, il est assez compliqué d'obtenir une dérogation, et les établissements y regardent à deux fois avant de prendre ce risque.

Depuis les recommandations de décembre 2019, les banques appliquent ces règles beaucoup plus strictement qu'auparavant. Une bonne nouvelle cependant : en janvier 2021, ce taux est passé de 33 à 35 %, ce qui signifie qu'à situation égale, vous pouvez désormais emprunter un peu plus !

Condition 2 : Vous devez présenter une situation professionnelle stable

Qui plus est, pour toute demande de prêt immobilier, les banques vont juger de votre capacité d’emprunt au travers de critères objectifs comme vos revenus, la stabilité de votre situation professionnelle, votre situation familiale, et bien sûr les autres crédits auxquels vous avez souscrit.

Condition 3 : Vous devez justifier d’une bonne gestion de vos finances

C’est l’autre point que les banques regardent à la loupe. Même avec un taux d’endettement dans les clous, des découverts fréquents, des incidents de paiement ou un crédit conso mal géré peuvent faire capoter votre dossier. La gestion quotidienne de vos comptes en dit souvent plus long que votre salaire sur votre capacité à emprunter sereinement.

Condition 4 : Vous devez pouvoir mobiliser un apport ou réduire vos charges

Un apport personnel représente généralement au moins 10 % du prix du bien, soit par exemple 25 000 € pour un achat de 250 000 €. Il sert à couvrir les frais annexes (frais de notaire, de garantie, de dossier…). Mais dans le cadre d’un dossier avec crédit en cours, il peut aussi être judicieux de consacrer une partie de cet apport au remboursement anticipé du prêt existant.

Et si ce n’est pas possible, rembourser votre crédit conso en cours (même partiellement) peut alléger votre taux d’endettement et rendre votre demande plus acceptable pour la banque.

Bon plan
Chez Pretto, nous avons développé un simulateur en ligne gratuit pour vous permettre de découvrir votre capacité d’emprunt. Il prend en compte vos éventuels crédits en cours pour vous permettre d’ajuster votre budget.

Quels sont les risques à avoir plusieurs emprunts en même temps ?

Les risques initiaux liés au crédit

Lorsqu’un particulier cherche à contracter un crédit immobilier, les établissements bancaires vont chercher à connaître sa capacité de remboursement. Et ils seront plus réticents si le risque de défauts de paiements est plus élevé. Vous risquez alors d’être limité dans votre emprunt.

Si vous avez déjà un emprunt en cours, attendez-vous donc à voir un taux immobilier plus élevé. Ce taux est en effet représentatif du risque que prend la banque en vous prêtant de l’argent.
De manière mécanique, vous aurez aussi accès à un montant de prêt moins important que si vous n’aviez pas de dette. Nous l’avons dit plus haut, la mensualité maximale représente généralement un peu plus du tiers de vos revenus. Si vous avez déjà un crédit en cours, c’est autant d’argent en moins pour votre mensualité de prêt immobilier. Vous ne pourrez peut-être pas emprunter autant que vous le souhaitez.
Exemple

Marie est propriétaire de son appartement parisien depuis 5 ans, avec un crédit de 280 000 € dont il reste 220 000 € à rembourser sur 15 ans (mensualité : 1 520 €/mois). Cadre sup dans la tech, elle gagne 4 200 € nets mensuels.

Elle souhaite maintenant se tourner vers la banlieue pour acheter une maison avec un crédit immobilier en cours et garder son appartement en location (loyer estimé : 1 200 €/mois). Premier calcul : avec son taux d’endettement actuel à 36 %, elle dépasse déjà la limite théorique.

Pour ce nouveau projet, la banque calculera : revenus (4 200 €) + loyers futurs (1 200 € x 70 % de prise en compte) = 5 040 €. Avec 35 % d’endettement max, elle peut supporter 1 764 € de mensualités totales. En déduisant ses 1 520 € actuels, il ne reste que 244 € pour financer sa maison…

Mais Marie n’abandonne pas ! Son courtier lui propose plusieurs stratégies :

  • Lissage de crédit : regrouper les deux emprunts pour étaler la charge sur une durée plus longue
  • Mise en location immédiate : présenter un bail déjà signé pour que la banque prenne en compte 100 % du loyer
  • Négociation du saut de charges : sa mensualité de 1 520 € + la nouvelle de 1 900 € restent inférieures aux 2 500 € qu’elle paierait en loyer pour une maison équivalente
  • Jouer la carte de la dérogation : avec ses revenus confortables et un projet cohérent, certaines banques peuvent accepter 38-40 % d’endettement

Résultat ? Après négociation, Marie obtient son financement à 3,2 % sur 20 ans. L’astuce qui a fait mouche : présenter un dossier locataire complet avec garanties pour rassurer sur les revenus futurs.

Dans le pire des cas, la banque considère que votre taux d’endettement est trop élevé pour la somme voulue. Elle peut alors refuser de vous accorder votre prêt.

C’est pourquoi il est recommandé de faire un calcul de sa capacité d’emprunt avant de démarrer ses visites immobilières. Ainsi, vous êtes certain de ne visiter que des biens qui entrent dans votre budget.

Grâce à notre simulateur, obtenez une réponse en quelques clics !

Les risques supplémentaires liés à un nouvel emprunt

Qu’en est-il alors des risques supplémentaires dus à l’accumulation d’un crédit à la consommation et d’un prêt immobilier ? Emprunter avec un crédit en cours diminue votre capacité de remboursement puisque vous devez faire face à de nouvelles obligations financières : un nouvel emprunt à rembourser, des intérêts supplémentaires à payer, une mensualité supplémentaire prélevée à un autre moment du mois…

Ainsi, le principal risque que vous encourez est tout simplement de vous mettre en défaut de paiement si vous n’êtes pas en mesure d’honorer vos deux engagements. Il vaut donc mieux évaluer attentivement votre situation afin de ne pas être pris de cours.

Il est plus difficile d’obtenir un emprunt immobilier lorsque l’on est encore endetté. Mais la banque peut aussi évaluer le risque au vu de votre situation. Si vous contractez un deuxième emprunt pour un investissement locatif après avoir acheté votre résidence principale, elle pourra voir votre dossier d’un œil différent. Simulez votre investissement locatif pour avoir une meilleure idée.

Comment la banque analyse-t-elle vos crédits existants ?

Toutes les dettes ne se ressemblent pas aux yeux des banquiers. Entre un crédit étudiant de fin de cursus et un prêt conso pour partir aux Maldives, la perception n’est clairement pas la même. Décryptons cette logique bancaire qui peut faire la différence sur votre dossier.

Le crédit conso, cette épine dans le pied

Le principal souci de l’établissement bancaire est de trouver une cohérence à votre situation. Elle va donc vouloir comprendre pourquoi vous avez contracté ce crédit.

Exemple
Si vous avez contracté un crédit conso de 8 000 € pour l'achat d'un home cinéma haut de gamme à 40 ans, alors que vous vivez seul et que vous gagnez 60 000 € nets annuels, elle va se demander pourquoi vous avez souscrit cet emprunt. Était-ce un problème d'argent ? Une gestion impulsive ? Cela se reflète-t-il dans la gestion de vos comptes ?

Autant le dire cash : le crédit à la consommation, ce n’est pas le chouchou des banques. Pourquoi cette défiance ? D’abord, ces emprunts sont souvent contractés sur des durées courtes, ce qui fait grimper la mensualité et impacte sévèrement votre taux d’endettement. Mais surtout, ils posent une question de cohérence : pourquoi emprunter pour des biens de consommation courante quand on prétend pouvoir assumer un crédit immobilier sur 20 ans ?

Le conseil de pro ? Ne cachez rien à votre courtier ou banquier. Ces informations remontent toujours dans l’étude de votre dossier, et la transparence permet de trouver les vraies solutions.

Le cas spécifique de l’emprunt immobilier

Si vous avez déjà un crédit immobilier en cours, l’équation change du tout au tout. Tout dépend de votre projet :

  • Vous voulez changer de résidence principale ? Le prêt relais devient votre meilleur allié

  • Vous passez à l’investissement locatif ? Là, ça peut même jouer en votre faveur si les loyers couvrent les mensualités

  • Vous cumulez les biens ? Attention au profil « serial investisseur » qui peut inquiéter certains établissements

Le profil du multipropriétaire n’est pas forcément gage de sécurité pour la banque. Souvent, mieux vaut se tourner vers sa banque historique qui connaît déjà votre parcours et détient probablement plusieurs de vos crédits.

Pouvez-vous emprunter au-delà des 35 % de taux d’endettement ?

On en entend beaucoup parler, mais dans les faits ? La proportion de crédits dépassant les 35 % d’endettement s’est réduite comme peau de chagrin (15 % des dossiers seulement). Les banques choisissent leurs dossiers dérogatoires au compte-gouttes.

Ces dérogations visent en priorité les résidences principales et les primo-accédants, avec des conditions de revenus strictes. La banque analysera aussi votre « saut de charges » (la différence entre votre loyer actuel et votre future mensualité) et votre « reste à vivre » après paiement des crédits.

Plus vos revenus sont confortables, plus la banque sera encline à assouplir cette règle. Mais ne comptez pas dessus : ce n’est plus la norme !

Comment cumuler au mieux plusieurs emprunts ?

Le crédit lissé : regrouper ses crédits pour mieux assumer ses mensualités

L’un des principaux moyens utilisés pour emprunter avec un crédit en cours est de regrouper ses crédits en un seul prêt ne comportant qu’une unique mensualité. En contrepartie, le coût total du crédit augmente puisque vous payez plus d’intérêts.

Le principe du lissage de prêt est en effet de calculer une mensualité constante pour toute la durée de votre emprunt. En général, la part consacrée au remboursement du crédit immobilier est initialement plus faible, le but étant de permettre dans un premier temps le remboursement du prêt à la consommation.

Ensuite, une fois que vous avez entièrement remboursé votre premier emprunt, la totalité de votre mensualité est consacrée à votre prêt immobilier. Cela signifie que la durée de votre prêt immobilier est allongée, et donc que vous payez plus d’intérêts.

Cette opération de regroupement est possible pour n’importe quelle forme de crédit. Vous pouvez par exemple vous tourner vers le rachat de crédit si vous remboursez déjà par exemple :
  • un prêt immobilier

  • un prêt pour vos travaux de rénovation

  • un crédit auto

  • un prêt étudiant

En revanche, gardez à l’esprit que le lissage de crédit n’est pas une solution miracle, et si la banque a des doutes concernant la gestion de vos comptes ou votre capacité à supporter de nouvelles charges, elle refusera le financement.

Rembourser votre prêt consommation en anticipé avant d’emprunter pour votre achat immobilier

Si vous le pouvez, il vaut mieux rembourser votre premier prêt de manière anticipée afin d’améliorer votre dossier de prêt immobilier. Parfois, ce simple changement permet de débloquer une situation compliquée !

Si vous aviez prévu un apport, vous pouvez l’utiliser pour solder vos crédits. Pour certains profils, les banques acceptent le prêt immobilier même avec un apport inférieur aux 10 % généralement recommandés.

Il s’agit donc de trouver le bon équilibre entre le niveau d’apport, le remboursement de l’emprunt en cours et le prix de votre nouveau bien. Cela vous semble compliqué ? C’est justement pour vous accompagner dans ces réflexions que le courtier immobilier existe.

Son rôle n’est pas de vous pousser au crédit, loin de là ! Parfois, il vaut mieux attendre quelques mois, le temps que le dossier s’améliore afin de concrétiser son achat dans de bonnes conditions. C’est un peu frustrant sur le coup, c’est certain, mais si cela vous permet d’acheter le bien de vos rêves de manière sereine, c’est un mal pour un bien, n’est-ce pas ?

Peut-on changer de banque avec un crédit en cours ?

Cette question revient souvent, et pour cause : entre relation bancaire qui se dégrade, conditions devenues moins intéressantes ou simple envie de changement, les raisons ne manquent pas. Mais peut-on changer de banque avec un crédit immobilier en cours ? La réalité juridique et pratique est plus complexe qu’il n’y paraît.

La mobilité bancaire, ce rêve inaccessible

La loi Macron a bien facilité le changement de banque… mais pas quand vous avez un crédit en cours ! Un prêt est considéré comme un outil de fidélisation majeur pour les établissements bancaires. Autoriser le transfert pur et simple fragiliserait leur modèle économique.

Résultat ? Impossible de « déménager » votre crédit d’une banque à l’autre comme vous le feriez pour votre compte courant. Le crédit reste attaché à l’établissement qui l’a accordé jusqu’à son terme… ou presque.

Le rachat de crédit : le seul moyen pour changer de banque avec un crédit en cours

Un moyen détourné pour changer de banque avec un crédit en cours est le rachat de crédit. Bien que les transferts de crédits soient interdits, une banque a la possibilité de renégocier les conditions de l’emprunt (taux, montant des mensualités, durée du remboursement, etc.).

Pour faciliter cette démarche, il est cependant conseillé d’utiliser les services d’un intermédiaire bancaire spécialisé dans le regroupement de crédits.

Besoin d’éclaircissement sur votre situation ? Utilisez notre simulateur de prêt en ajoutant vos crédits en cours !

Les pièges à éviter

Attention aux fausses bonnes idées ! Le rachat de crédit n’est rentable que si les conditions sont nettement meilleures. Entre frais de dossier, garanties à reconstituer et potentiel allongement de durée, le jeu n’en vaut pas toujours la chandelle.

De plus, cette démarche reste fastidieuse et peut prendre plusieurs mois. Il faut vraiment que l’enjeu en vaille la peine : économies substantielles, amélioration notable du service, ou problème majeur avec votre banque actuelle.

Le conseil d’expert ? Faites-vous accompagner par un courtier spécialisé dans le regroupement de crédits. Lui seul pourra déterminer si l’opération est financièrement pertinente dans votre situation.

Attention aux fausses bonnes idées ! Changer de banque avec un crédit en cours via un rachat de crédit n'est rentable que si les nouvelles conditions sont nettement meilleures. Entre frais de dossier, garanties à reconstituer et potentiel allongement de durée, le jeu n'en vaut pas toujours la chandelle.

De plus, cette démarche pour changer de banque avec un crédit en cours reste fastidieuse et peut prendre plusieurs mois. Il faut vraiment que l'enjeu en vaille la peine : économies substantielles, amélioration notable du service ou problème majeur avec votre banque actuelle.

N’hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé. Lui seul pourra déterminer si l'opération pour changer de banque avec un crédit en cours est financièrement pertinente dans votre situation.

Chez Pretto, on vous accompagne si vous cherchez de meilleures conditions de crédit. Un courtier saura analyser votre situation actuelle et vous présenter les meilleures options, avec de belles économies à la clé sur le coût du crédit.

Questions – Réponses

Comment emprunter avec un crédit en cours ?

Faire un crédit immobilier quand on a déjà un crédit en cours n’est pas impossible mais pose des questions spécifiques. De quel type de crédit s’agit-il ? Combien vous reste-t-il à rembourser ? Cela a-t-il un impact fort sur votre capacité d’emprunt et le bien que vous souhaitez acheter ? Votre courtier immobilier est là pour vous accompagner dans cette réflexion et vous aider à optimiser votre dossier.

Acheter une maison quand on a déjà un prêt immobilier, est-ce possible ?

Si vous êtes déjà propriétaire d’un bien, la banque va se poser la question de votre projet avant de valider votre financement. Êtes-vous propriétaire de votre résidence principale ? Souhaitez-vous la revendre ou faire un investissement locatif ? Avez-vous d’autres biens en cours de remboursement ? En fonction de ces réponses, elle sera à même de vous proposer différentes solutions (prêt relais, rachat de crédit…) afin de vous aider à concrétiser votre projet.

Est‑il possible d’investir dans l’immobilier quand on a déjà un crédit ?

Oui, et cela peut même être un argument positif. Si votre premier crédit concerne votre résidence principale, un projet d’investissement locatif peut être bien accueilli par la banque, à condition que le loyer encaissé couvre en grande partie la mensualité du nouveau prêt. La clé est de démontrer la rentabilité de l’opération.