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Printemps de l'immobilier : les 5 erreurs juridiques les plus fréquentes lors d'un achat immobilier

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Catherine
Rédigé le 16 mai 2025
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Le printemps marque traditionnellement le début de la saison immobilière. Les visites se multiplient, les acheteurs se pressent... et avec eux, leur lot d'erreurs juridiques qui peuvent coûter cher. Pour éviter tout impair et sécuriser votre acquisition, faire appel à un avocat droit immobilier peut s'avérer judicieux. Voici les 5 pièges les plus fréquents à éviter.

Signer un compromis sans en mesurer la portée

Vous avez repéré LA maison de vos rêves et vous vous êtes précipité pour faire une offre, acceptée dans la foulée. Attention ! L’étape suivante, c’est le compromis (ou promesse de vente), et c’est un engagement juridique qui peut vous lier définitivement. Sauf à avoir ajouté des suspensives pour vous aménager une porte de sortie, vous êtes tenu d’acheter le bien, et risquez des pénalités en cas de rétractation (et de perdre votre séquestre).

Alors avant de signer quoi que ce soit, assurez-vous d'avoir bien visité le bien en vérifiant tous les points essentiels : état général, isolation, installation électrique, etc. Une visite approfondie peut révéler des défauts qui justifieraient une négociation du prix ou même une renonciation à l'achat.
Clauses suspensives : votre filet de sécurité juridique

Lors de la signature du compromis, certaines clauses peuvent vous permettre de vous désengager sans pénalité si une condition n’est pas remplie. Ce sont les clauses suspensives, et elles sont essentielles pour se protéger.

Exemples de clauses courantes :

  • L’obtention d’un prêt immobilier (souvent obligatoire).

  • L’absence de servitude ou d’inscription hypothécaire gênante.

  • L’autorisation d’urbanisme pour un projet de travaux.

  • La vente préalable de votre propre logement.

Mais attention : mal rédigées ou incomplètes, ces clauses peuvent se retourner contre vous. Il est donc vivement recommandé de faire relire votre compromis par un avocat en droit immobilier, qui pourra formuler des clauses adaptées à votre situation réelle, et anticiper les risques spécifiques à votre dossier.

Négliger la lecture du règlement de copropriété

"Ah bon, je ne peux pas louer en Airbnb ?" Cette désagréable surprise aurait pu être évitée. Le règlement de copropriété est LA bible de votre futur immeuble. Il définit vos droits et obligations. Et certaines clauses peuvent limiter vos projets : interdiction des locations courte durée, restrictions pour les travaux, règles strictes sur l'usage des parties communes... Prenez le temps d'examiner ce document crucial avant de vous engager. Et si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un professionnel.

Faire l'impasse sur la vérification des servitudes

Les servitudes sont des contraintes qui peuvent sérieusement impacter votre usage du bien. Passage obligatoire pour le voisin, vue imprenable sur votre salon, câbles électriques traversant votre terrain : ces "détails" peuvent transformer votre rêve en cauchemar. Lors de vos visites, n'hésitez pas à observer attentivement les alentours du bien et à consulter le cadastre et les actes de propriété pour éviter les mauvaises surprises.

Se fier uniquement au notaire pour la défense de vos intérêts

Le notaire est un officier public impartial. Son rôle est de garantir la sécurité juridique de la transaction, pas de défendre vos intérêts personnels. Pour une protection optimale, n'hésitez pas à faire appel à un avocat spécialisé en droit immobilier. Il pourra analyser le compromis de vente, vérifier les conditions suspensives et vous conseiller sur les points de vigilance spécifiques à votre situation.

Des clés posées sur des papiers

Sous-estimer l'importance des diagnostics immobiliers

Les diagnostics ne sont pas une simple formalité administrative. Ils vous protègent juridiquement et vous informent sur l'état réel du bien - et les éventuels travaux à prévoir, et pourquoi pas à inclure dans votre prêt. Un diagnostic incomplet ou des résultats inquiétants doivent vous alerter. Lors de la visite, prenez le temps d'examiner en détail les points mentionnés. La présence de termites ou d'amiante, notamment, peut entraîner des travaux coûteux. Exigez tous les diagnostics obligatoires et faites-les analyser par un professionnel. Et ne négligez pas non plus de faire effectuer des devis, si des travaux sont à faire, pour chiffrer au mieux votre projet.

Pour conclure, un achat immobilier est un engagement important qui nécessite de prendre certaines précautions juridiques. La visite approfondie du bien et l'analyse minutieuse des documents sont essentielles pour éviter les mauvaises surprises.

N'hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels qualifiés : leur expertise vous évitera bien des déconvenues et sécurisera votre acquisition. Après tout, mieux vaut investir dans de bons conseils que de découvrir trop tard une mauvaise surprise !

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