Achat immobilier : ces propositions simples qui pourraient sauver l’investissement

Sommaire
L’investissement a la cote : selon une récente étude iad et Selvitys, 61 % des Français ont déjà investi ou envisagent de le faire. Et ce n’est pas un hasard : entre préparer sa retraite, bâtir un patrimoine ou arrondir ses fins de mois, l’investissement coche toutes les cases du placement rentable sur le long terme. Pourtant, dans la réalité du terrain, l’expérience est souvent moins séduisante que prévu. Rigidité bancaire, fiscalité kafkaïenne, rénovation coûteuse… de quoi décourager les plus motivés. Chez Pretto, on met cinq propositions sur la table, avec une idée simple en tête : redonner des couleurs à l’investissement immobilier.
1. Augmenter le taux d’endettement
Chez Pretto, nous proposons d'augmenter ce taux d'endettement maximum à 38%, à condition que le reste à vivre soit suffisant, ce qui permettrait de récupérer immédiatement 8% de capacité d'emprunt supplémentaire, à revenu équivalent.
Jusqu’en 2021, les banques utilisaient encore le calcul différentiel pour évaluer un projet locatif. Cette méthode consistait à isoler les revenus et les charges du bien pour refléter le fait que les revenus locatifs remboursent tout ou partie de la mensualité, parfois même plus.
Mais depuis l’intervention du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), cette méthode n’est plus autorisée. Les banques ne peuvent intégrer que 70 % des loyers futurs dans les revenus de l’emprunteur, ce qui réduit fortement la capacité d’emprunt des investisseurs.
Chez Pretto, on plaide pour une approche spécifique à l’investissement locatif, qui tienne mieux compte des bénéfices réels générés par ces projets.
2. Alléger les frais de notaire
Entre 7 et 8 % du prix d’achat dans l’ancien, les frais de notaire représentent un passage obligé qui alourdit sensiblement la facture. Dans le neuf, c’est un peu mieux (2 à 3 %), mais ce n’est pas non plus donné. Le hic ? Ces frais ne sont pas déductibles fiscalement, quel que soit le type d’investissement (résidence secondaire, locatif…) ou l’option fiscale choisie.
L’idée Pretto ? Et si on offrait un petit coup de pouce à ceux qui prennent le risque d’investir ? Une réduction des frais de notaire pour les primo-investisseurs pourrait faire la différence.
3. Aider (vraiment) à la rénovation énergétique
Pretto propose de muscler les aides à la rénovation énergétique pour tous les logements. Subventions, crédits d’impôt, dispositifs simplifiés : il faut des incitations claires, efficaces et stables dans le temps pour tous. Parce que oui, on peut concilier efficacité énergétique et investissement rentable…
4. Simplifier (enfin) la fiscalité
Le dispositif Pinel tire sa révérence, sans qu’aucun successeur crédible ne prenne vraiment le relais. Résultat ? Un grand flou fiscal dans lequel les investisseurs doivent naviguer à vue, entre régime réel, micro-foncier, meublé non professionnel, amortissement, abattement… Cette complexité décourage, ou pire, conduit à des erreurs.
Chez Pretto, on milite pour un nouveau statut fiscal de l’investisseur locatif, plus clair, plus lisible, plus juste. Une fiscalité unifiée et progressive, qui tiendrait compte des revenus perçus, des charges réelles, et des efforts de rénovation énergétique.
5. Exonérer la plus-value à la revente
Lorsque vous vendez votre résidence principale, vous êtes entièrement exempté de l'impôt sur la plus-value, à condition qu'il s'agisse de votre habitation principale habituelle et effective, c'est-à-dire celle que vous occupez la majeure partie de l'année.
Chez Pretto, nous proposons d'étendre cette exemption fiscale sur la plus-value aux biens locatifs.
Cette exonération permettrait à l'État d'offrir le même avantage fiscal à une personne qui loue sa résidence principale et investit dans un bien locatif, qu'à une personne qui achète sa résidence principale
Loin de l’image du multipropriétaire fortuné, l’investisseur — qu’il soit locatif ou non — est un acteur clé du paysage immobilier français. Ces cinq propositions visent à encourager un investissement plus utile, durable et ouvert au plus grand nombre. Alors, Madame la Ministre, on en discute ?