Biens atypiques : pourquoi ils séduisent toujours les acheteurs en 2025 ?

Ancien atelier transformé en loft lumineux, grange rénovée ou maison troglodyte… en 2025, les biens atypiques continuent de fasciner. Malgré un marché immobilier parfois chahuté, ces biens d’exception tirent leur épingle du jeu grâce à leur rareté. Mais comment ces biens parviennent-ils encore à séduire, et quels sont ceux qui font le plus rêver les acheteurs aujourd’hui ? Zoom sur un marché qui résiste aux tendances, porté par des acquéreurs au profil singulier.

De l’ancienne usine réhabilitée, à la boutique transformée en cocon douillet au château digne d’un film d'époque, les biens atypiques sont aussi nombreux qu’originaux. De part leur singularité, ils font partie des biens quidéclenche un coup de foudre immédiat.

Un pari que Claire et Adrien, jeune couple de trentenaires, ont osé réaliser, en transformant une grange en briques et pierres près de Saint-Amand (Nord) en maison familiale pleine de caractère. En 2020, séduits par son emplacement et son authenticité, ils relèvent le défi de préserver l’âme du lieu tout en le modernisant.

Mais avant d’en faire un lieu unique et chaleureux, le couple a dû se relever les manches. Façade restaurée à la main, matériaux locaux et grandes ouvertures : 5 ans plus tard, leur rénovation prend vie et l’ancienne grange est un lieu plein de charme avec une touche de confort contemporain.

Les biens atypiques attiraient et attirent encore. « Après plusieurs années fastes, en 2023, nous avons connu un blocage du marché et une baisse des prix dans les grandes villes. ». Malgré ce coup de mou, ces biens hors norme résistent mieux que le reste du marché. « En 2023, le marché a reculé de 22 %, nous seulement de 15 %. Et en 2024, quand le marché global faisait -10 %, nous faisions +3 % », explique-t-on chez Espaces Atypiques.

Mais alors pourquoi cet engouement ? L’explication tient en deux mots : particularité et rareté. Moins sensibles à la conjoncture, les logements atypiques conservent leur valeur. Côté tarifs, en 2024, les prix chez Espaces Atypiques n’ont baissé que de 6 % par rapport à 2023, et en 2025, ils sont restés stables

Si le marché continue d’attirer, il ne s’adresse pas à Monsieur et Madame tout le monde. Quel est le profil type ? Des acquéreurs au budget solide : en 2024, Espaces Atypiques a réalisé 1700 ventes pour un montant moyen de 540 000 €, soit un budget deux fois plus élevé que la moyenne nationale. Eh oui, la singularité, ça se paie.

Côté géographie, certaines zones sortent du lot pour le secteur des biens atypiques. Selon Espaces Atypiques, Lyon et le Rhône affichent une forte dynamique grâce à un tissu économique dense et à une récente baisse des prix. Le Grand Paris, après un passage à vide, connaît même un rebond spectaculaire : +55 % d’activité depuis fin 2024.

Et quel style séduit le plus les acheteurs ? En majorité le charme de l’ancien associé à une rénovation contemporaine, sans surprise.

Les acheteurs de biens atypiques sont aussi… atypiques. « Nos clients ont souvent une composante artistique et une sensibilité. Ils s’affranchissent des critères classiques comme le budget ou le nombre de chambres pour écouter leur cœur… », conclut Julien Haussy.

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Les biens atypiques ne cessent de démontrer leur attrait, même face aux turbulences du marché immobilier. Le marché des biens atypiques a de beaux jours devant lui, prêts à séduire les amateurs d’originalité et d’authenticité. Et en 2025, les acquéreurs semblent plus que jamais décidés à suivre leur cœur.