Top 6 des pires visites immo vues par un pro

Sommaire
Vous pensiez que les visites immobilières se déroulaient comme dans la série Netflix l’Agence : brushing impeccable, intérieurs sublimes et échanges feutrés sur les taux immo du moment ? Que nenni ! Entre propriétaires sans gêne, locataires surpris en plein ébats et visiteurs venus juste “pour voir”, les agents immobiliers en voient de toutes les couleurs. Découvrez leurs six pires anecdotes de visite !
1. La visite qui en douche un coin
L’agent immobilier américain Luke Smith, fondateur de We Buy Property dans le Kentucky, pensait effectuer une estimation de routine. Pourtant,comme il l’explique dans le journal Reader’s Digest, au cours de sa visite, il fait une découverte pour le moins surprenante ! Accompagné du propriétaire, Luke déambule pièce par pièce, jusqu’à la chambre principale… qu’il ouvre sans frapper. Surprise : derrière la porte, il tombe nez à nez avec madame, tout juste sortie de la douche, serviette à la main et cri strident en prime !
2. La visite (trop) odorante
La Canadienne Lindsie Tomlinson, de l’agence RE/MAX Crest Realty Westside, se souvient pour le Reader’s Digest, d’une journée portes ouvertes particulièrement malaisante. Avant de commencer les visites, ses clients l’avaient pourtant prévenue : leur chat “avait un petit souci de flatulence”.
Petit, vraiment ? À chaque visiteur, le félin vient se frotter à elle… avant de lâcher un pet tonitruant. Choqués, les potentiels acheteurs la regardent de travers, persuadés que c’est elle. Même en jurant que le coupable est à quatre pattes, personne ne semble la croire…
3. La visite (ultra) gênante
Dans l’État de New York, l’agent immobilier Colin McDonald raconte sa visite d’appartement accompagnés de nouveaux clients. À peine la porte entrouverte, des bruits très explicites résonnent depuis la chambre : les locataires sont en plein ébats.
Pris de court, McDonald referme aussitôt la porte, mais la clé se coince dans la serrure. Il raconte : « Je priais pour qu’ils ne sortent pas. J’essayais de décoincer la serrure sans bruit, mais plus je bougeais, plus ça claquait », raconte-t-il. La clé finit enfin par céder et le trio détale dans le couloir.
4. Une visite qui laisse des traces
En France, Bérangère Monvoisin, une agente immobilière pour Orpi raconte au Figaro immobilier qu’elle pensait visiter un appartement flambant neuf. Pourtant, dès l’entrée, un détail la chiffonne : le carrelage, censé être clair, est d’un marron suspect. La professionnelle referme aussitôt la porte, sentant que quelque chose cloche.
Quelques jours plus tard, elle découvre le désastre, un refoulement d’égout a recouvert 50 m² sur 60 de matières usées et malodorantes. L’appartement est un champ de ruines… odeur insoutenable, moisissure, champignons sur la moquette. Même la cuvette des toilettes est figée à moitié ouverte. Trois mois de travaux seront nécessaires pour tout remettre en état !
5. Les visites “pour le plaisir”
Depuis le Covid, un nouveau phénomène agace les pros : les “touristes de l’immobilier”. Ces “passionnés” adorent visiter des biens sans jamais avoir l’intention de passer à l’acte d’achat. Certains passent d’ailleurs leurs week-ends à écumer les annonces “pour le plaisir de voir”.
La faute aux émissions de téléréalité sur l’immo, type l’Agence, qui donnent envie de plonger dans des biens d’exception sans jamais acheter ? Selon le site Capital et TF1, 70 % des Français regardent des annonces sans projet concret. Pour autant, les agents, eux, n’y voient pas de la curiosité mais une perte de temps. C’est pourquoi, ils sont de plus en plus nombreux à demander une attestation bancaire ou de courtier avant d’organiser une visite. Et on les comprend !
6. La visite où même le crayon n’a pas survécu
Pour Noémie, agente immobilière indépendante, cette visite d’après-Covid restera à jamais gravée dans sa mémoire (et dans son nez). Elle entre dans une maison occupée pour un simple relevé de travaux. L’air est irrespirable « Nous étions en post-Covid et j’avais mis du parfum sur mon masque, pensant que ça aiderait. Mais l’odeur passait à travers », raconte-t-elle.
Les murs sont gras, le sol collant, la moisissure omniprésente. Son crayon tombe au so… elle ne le ramassera jamais. « Le seul objet propre, c’était la télé dans la chambre. Tout le reste était noir de crasse. » Dehors, elle nettoie tout au gel hydroalcoolique, stylos compris, persuadée que l’odeur l’a suivie jusque dans sa voiture.
Outre les fous rires que ces histoires ont provoqués, ces dernières rappellent que l’immobilier, c’est avant tout de l’humain : du drôle, du gênant, parfois du dégoûtant, mais toujours du vivant. Et pour les pros, une seule morale : entre sang-froid, humour et flair, mieux vaut être prêt à tout (surtout à l’imprévisible) !

