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Comment la crise de la Covid a-t-elle impacté le marché de l’immobilier ?

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Alicia Cazaly
Publié le 29 nov. 2022
Comment la crise de la Covid a-t-elle impacté le marché de l’immobilier ?

La pandémie bouleversant tous les secteurs, l’immobilier n’y a pas échappé. Que vous ayez suivi de près ou de loin l’actualité de l’immobilier pendant la Covid, quelques informations sur l’état du marché actuel seront toujours utiles.

Pretto vous propose de regrouper des renseignements pertinents en passant par un coup d’œil sur l’immobilier d’avant la crise sanitaire, des effets de la Covid et, enfin, un point sur la situation actuelle.

Comment se portait le marché de l’immobilier avant la crise Covid ?

Avant la période trouble de la Covid, l’immobilier enregistrait une hausse relativement soutenue. Et pour mieux comprendre ce qui s’est passé durant cette période, il est pertinent de remonter jusqu’à l’époque d’avant la crise sanitaire.

  • 2017 était de 4,2 % ;
  • 2018 était de 3,7 % ;
  • 2019 était de 4,5 %.

En 2019, le prix moyen du m² dans l’ancien était autour de 3 384 euros. Ce sont les maisons qui prenaient le plus de valeur. Elles prenaient alors 5,4 % en un an.

Les taux immobiliers de cette année-là sont alors de :

  • 0,88 % pour les emprunts sur 15 ans ;
  • 1,05 % pour les emprunts sur 20 ans ;
  • 1,31 % pour les emprunts sur 25 ans.

Ils sont alors considérés comme bas. Un statut qui va rapidement être détrôné, avec les taux un an après l'arrivée de la Covid-19.

Avant que les termes « Covid » et « immobilier » ne soient associés, les prévisions pour 2020 tendent vers un nombre de ventes stagnant. C’était sans compter les confinements difficiles et les périodes de reprise aussi attendues que confuses vécues par le secteur de l'immobilier pendant la crise de la Covid.

Quels ont été les impacts du Covid au sein du marché immobilier ?

Pour réellement comprendre l’impact de la crise sanitaire sur le marché de l’immobilier, il est nécessaire de décortiquer quelques périodes clés.

2020 : les freins du confinement et l’accélération après déconfinement

En 2020, l’immobilier est rythmé par des confinements successifs, ce qui a mis les transactions immobilières en suspens. Pour ceux qui voulaient tout même se lancer dans une acquisition, il a fallu rivaliser d’ingéniosité pour faire des visites ou signer des offres de prêt en période de pandémie.

En 2020, « Covid » et « immobilier » n’étaient pas forcément les mots qui s’associaient le mieux : des activités du secteur ont même complètement cessé avec des agences immobilières fermées et des chantiers suspendus. Durant cette année-là, les taux sont sensiblement restés les mêmes qu’en 2019, mais la situation et les freins avaient fait baisser l’activité immobilière de 16,1 %.

C’est toujours en 2020, mais durant le premier déconfinement que les choses s’accélèrent pour le secteur de l’immobilier. Les chiffres sont alors incroyables puisque d’avril à juillet, la hausse des transactions immobilières atteignait les 460 %.

À cette époque, avec l’augmentation de la demande et les offres immobilières qui n’arrivent pas à suivre, la situation fait état d'une production de crédits immobiliers qui recule de 14,2 %. Le prix au m² accuse alors une hausse. Il avoisinait les 3 553 euros quand en 2019, il était plutôt de l’ordre de 3 367 euros.

2021 : des records « à la pelle »

2021, était l’année de tous les records. Elle se démarque avec cet engouement prononcé des acquéreurs pour les villes moyennes, les périphéries et les zones rurales. Le temps de trajets ne semble plus être un souci et l’on priorise les biens avec des extérieurs et de grands espaces. Cette envie de nature a fait flamber les prix dans ces localités, mais la hausse des prix s’est généralisée un peu partout en France.

En 2021, il était alors question d'une hausse d'environ 5 % sur un an, mais cette augmentation n’a pas eu l’air de faire peur aux acheteurs puisque l’année a enregistré près de 1,2 million de transactions. Le taux d’intérêt appliqué cette année-là a eu un effet levier : il tournait autour de 1,06 %.

À noter
La période a aussi été marquée par une hausse de 6 % de l’acquisition des résidences secondaires, soit 7 % des achats.

Premier semestre 2022

Globalement, la première moitié de 2022 a été caractérisée par une certaine stabilité. Si la tendance est alors à la stagnation des prix, certaines parties de l’Hexagone ont vu le coût de leur bien immobilier baisser. C’était par exemple le cas de Montpellier qui enregistrait une diminution des prix de 0,3 %. Lorsque des hausses se faisaient sentir, elles ne dépassaient pas 1 %.

En comparaison de la progression des ventes en 2021, l’immobilier du premier semestre 2022 a ralenti. Néanmoins, les acheteurs sont toujours au rendez-vous avec, dans les grandes agglomérations, des nombres de transactions en progression de 1,6 %.

Post-Covid : le marché immobilier se porte-t-il mieux ?

Vers la fin du premier semestre 2022, l’équation « Covid » et « immobilier » accueillent de nouveaux paramètres. Ainsi, les potentiels acquéreurs doivent aussi faire face à :

Malgré tous ces bouleversements, l’immobilier reste relativement stable et la demande reste supérieure à l’offre.

Attention
Selon des prévisions pour 2023, la production de crédits devrait baisser d’environ 20 % avec en toile de fond : hausse des temps d’intérêt, inflation, crise énergétique et géopolitique. Mais, quelle que soit la situation, la pierre reste l’un des investissements les plus sûrs.

Peu importe votre projet immobilier et la période, Pretto vous aide à accéder à la propriété et financer votre achat.

Important

Depuis le 1er avril 2023, les propriétaires de biens avec un DPE (diagnostic de performance énergétique) F ou G doivent conduire un audit énergétique .

Cette mesure progressive concerne les propriétaires d’une maison individuelle ou d’un immeuble comportant plusieurs logements classés F ou G. Il sera obligatoire à partir de janvier 2025 pour les logements de classe E, et à partir de janvier 2034 pour les logements de classe D.

L’audit énergétique s’inscrit dans une démarche de suivi de rénovation énergétique et environnementale, que ce soit pour les propriétaires ou pour les futurs acquéreurs, et permet d’estimer le montant des travaux nécessaires à l’amélioration du confort thermique et de la qualité de l’air du bien.

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