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Historique taux 2025

Crédit immobilier : qui profite encore de taux compétitifs ?

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Ingrid Servaes
Rédigé le 6 octobre 2025
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Alors que la tendance à la hausse des taux immobiliers se poursuit, le budget des acheteurs se rogne peu à peu. Mais qui peut encore profiter de conditions attractives ? On vous présente ces emprunteurs qui disposent encore de vrais leviers pour payer moins cher leur crédit.

Les infos clés
  • Les taux en octobre : 3,19 % sur 15 ans, 3,28 % sur 20 ans, 3,36 % sur 25 ans (données Pretto).

  • Les ménages modestes et intermédiaires (jusqu’à 80 000 € de revenus annuels) bénéficient de conditionsstables, surtout sur les prêts longs.

-Les écarts régionaux sont importants : 3,20 % sur 25 ans en Île-de-France contre 3,40 % en PACA, Grand Est et Pays de la Loire.

Pas de tsunami, juste quelques vagues

Malgré un contexte politique et économique agité (chute du gouvernement Bayrou, nomination express de Sébastien Lecornu, dégradation de la note de la France par Fitch) le marché immobilier reste étonnamment calme. Les banques, pragmatiques, avaient visiblement déjà intégré le scénario.

Résultat : pas de flambée des taux, mais de petites secousses. Certaines banques ont appliqué des hausses de +0,03 à +0,06 point. Rien de spectaculaire, mais suffisant pour rappeler aux emprunteurs que la fin d’année sera à surveiller.

Selon nos données chez Pretto, les taux moyens en octobre s’établissent à : - 3,19 % sur 15 ans - 3,28 % sur 20 ans - 3,36 % sur 25 ans

Qui décroche encore les meilleurs taux ?

Le marché actuel s’inscrit dans une nouvelle normalité avec des taux entre 3 et 3,5 %, des prix de l’immobilier globalement stables. Mais attention, toutes les catégories d’emprunteurs ne sont pas logées à la même enseigne. En septembre, ce sont surtout les ménages modestes et intermédiaires qui avaient été les plus pénalisés, les banques leur retirant les décotes habituelles.

En octobre, la tendance s’inverse : ce sont désormais les revenus les plus élevés (au-delà de 80 000 € annuels) qui subissent la plus forte hausse (+0,10 point sur 15 et 20 ans). Les revenus intermédiaires, entre 40 et 80 000 €, restent eux beaucoup plus épargnés (+0,01 à +0,06 point).

Example

Un ménage avec 100 000 € de revenus annuels perd près de 1 918 € de capacité d’achat en un mois (593 426 € € en septembre contre 591 508 € en octobre), pour un prêt sur 25 ans.

Pour un revenu de 3 500 € nets mensuels (42 000€ annuels), la baisse reste modeste : environ 800 € de budget en moins (248 405 € en octobre, contre 249 210 € en septembre) (Données Pretto).

Les prêts longs (25 ans) sont les plus stables, avec une hausse limitée à +0,03 point (Données Pretto). Une bonne nouvelle pour les emprunteurs qui misent sur la durée pour alléger leurs mensualités.

Bon à savoir

Les banques ne se contentent pas de regarder le revenu annuel brut, elles évaluent surtout la stabilité financière et la discipline d’épargne de l’emprunteur.

Un ménage avec un revenu plus modeste mais capable de mettre de côté chaque mois pourra donc décrocher des conditions avantageuses, parfois meilleures qu’un foyer plus riche mais moins organisé financièrement.

« Un client bankable, ce n’est pas forcément quelqu’un qui gagne 80 000 €. C’est aussi celui qui a la capacité à épargner régulièrement », confirme Pierre Chapon, co-fondateur de Pretto.

Crédit immobilier : d’autres leviers qui font la différence

Acheter à Lille ou à Montpellier, ce n’est pas la même affaire… et pas seulement pour la météo ! Les taux varient selon les régions : 3,20 % en Île-de-France sur 25 ans contre 3,40 % en PACA, Grand Est et Pays de la Loire (données Pretto). Des écarts qui reflètent les stratégies commerciales locales.

Autre levier clé : la performance énergétique. Les banques scrutent le DPE avec autant d’attention que votre dossier bancaire. Certaines refusent les passoires thermiques (F ou G), tandis que d’autres récompensent les projets verts : taux préférentiels, prêts à taux zéro, bonus pour isolation ou équipements économes. Pour un ménage modeste qui achète une maison à rénover, cela peut faire la différence !

En clair, en octobre, le marché du crédit immobilier ne réserve plus de “bons plans” uniformes : tout dépend du profil, de la capacité d’épargne et même du type de bien. Il reste toutefois des marges de manœuvre, surtout pour ceux qui savent tirer profit des bons leviers (revenu, durée, localisation, DPE). Dans ce contexte mouvant, être bien accompagné devient essentiel pour transformer les petites opportunités en vraies économies.