Ces 3 villes étudiantes où la flambée des loyers booste l’investissement immobilier

Sommaire
559 euros par mois, c’est ce que débourse en moyenne un étudiant français pour se loger, selon la toute dernière étude du site LocService . Alors que les loyers des studios étudiants explosent dans plusieurs villes moyennes, investir pour louer à un étudiant devient un pari rentable. Focus sur trois villes à fort potentiel, où le logement étudiant rime avec rendement.
Une augmentation globale des loyers
Et même lorsque les prix d’achat et les loyers augmentent ensemble, investir dans la pierre reste une stratégie pertinente - surtout dans une ville dynamique et universitaire, où la demande locative ne faiblit pas.. Plusieurs villes étudiantes présentent un intérêt réel pour l’achat, surtout si l’on compare l’évolution des loyers à celle des prix immobiliers.
Chambéry, une montée rapide des loyers
En 2016, un studio étudiant se louait 412 € par mois. En 2025 ? 543 € (+32 %). Mais ce n’est pas tout : rien que sur les deux dernières années, la hausse est de 81 € sur un an (Source LocsService) ! Un bond qui reflète une tension accrue sur le marché locatif étudiant. Du côté des prix de l’immobilier, même tempo : +32 % en dix ans, passant de 2 250 €/m² à 2 990 €/m² selon Le Figaro Immobilier. Conclusion ? Investir à Chambéry laisse espérer une rentabilité maîtrisée, une valeur sûre pour l’investisseur qui souhaite miser sur une ville dynamique.
Saint-Étienne, des prix qui stagnent
Saint-Étienne, souvent boudée à tort par les investisseurs, offre un excellent rapport prix/loyer. Entre 2016 et 2025, les loyers étudiants y sont passés de 320 € à 402 €, soit +25 % (Source LocService). Ce n’est pas une flambée, mais une hausse régulière, qui confirme une tendance à la revalorisation du parc locatif.
Le plus intéressant ? En parallèle, les prix de l’ancien ont à peine bougé : de 1 250 €/m² à 1 340 €/m² (+7 % seulement). Saint-Etienne offre un faible investissement de départ, une tension locative croissante liée à la présence d’établissements comme l’École des Mines, et un rendement brut intéressant.
Mulhouse, le ticket d’entrée à bas coût
À Mulhouse, les loyers ont augmenté de 350€ à 413€ en 10 ans, soit une augmentation de 18% selon LocService. Ce n’est pas spectaculaire, mais suffisant pour assurer une rentabilité correcte, surtout compte tenu des prix d’achat encore très bas. En effet, entre 2016 et 2025, le mètre carré dans l’ancien est passé de 1 315 € à 1 940 € (+47 %, source : Le Figaro Immobilier). Même avec cette hausse, on reste dans des prix plancher.
À Mulhouse, un studio étudiant de 25 m² peut encore s’acheter autour de 48 500 €. À ce prix, et avec un prêt sur 20 ans à 3 %, la mensualité de crédit tourne autour de 270 €/mois, soit bien en dessous du loyer moyen (413 €). Résultat : une rentabilité attractive, sans se ruiner à l’achat.
Le logement étudiant reste une valeur sûre pour les investisseurs locatifs :loyers généralement stables, forte demande, turn-over prévisible… et une fiscalité pouvant être optimisée via le régime LMNP. Dans les villes où les prix sont raisonnables et les loyers en hausse, la rentabilité locative est au rendez-vous.