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Investissement immobilier

Louer son appartement pour rembourser un emprunt immobilier

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Mis à jour le 10 novembre 2025
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Vous venez d’acheter votre logement ? Félicitations ! Vous êtes sans doute passé par la case emprunt immobilier. Mais saviez-vous qu’il est possible de louer une partie de votre résidence principale pour alléger vos mensualités ? Cette solution, encore trop méconnue, permet de générer des revenus complémentaires tout en restant chez soi. On vous explique comment faire, quelles règles respecter et combien cela peut vous rapporter.

L’investissement immobilier locatif : qu’est-ce que c’est ?

On parle d’investissement locatif lorsqu’un bien est acheté pour être loué. On pense souvent aux résidences secondaires, mais votre résidence principale peut aussi générer des revenus locatifs.

Les acheteurs ayant l’intention de vivre dans le bien qu’ils acquièrent, qu’ils soient primo-accédants ou non, pensent généralement que la mise en location n’est pas envisageable. Pourtant, vous pouvez tout à fait louer une partie de votre habitation, une solution économique lorsqu’elle fait suite à un achat immobilier.

Il suffit pour cela de louer une partie du logement que vous n’occupez pas : une chambre, un garage, un espace de stockage ou même une place de parking. C’est une solution simple et légale pour optimiser votre achat immobilier.

Quelles parties de sa résidence principale peut-on louer ?

La mise en location d’une partie de votre logement est possible, du moment que vous êtes certain de ne pas avoir besoin de cette pièce pendant la durée de la location et de pouvoir la privatiser.

Plusieurs fonctions possibles pour ces pièces libres :

  • Une fonction d’hébergement
  • Une fonction de stockage ou de stationnement

Il peut donc s’agir de louer :

  • Une chambre, voire même plusieurs
  • Votre jardin
  • Votre garage
  • Votre grenier
  • Votre cave
  • Un local à vélos
  • Ou encore une place de parking

Le loyer que vous pouvez alors percevoir pour leur mise à disposition peut varier selon la nature de la pièce, les équipements et autres pièces partagées avec le locataire, ou encore la localisation de votre bien. Dans tous les cas, ces options sont à étudier si vous recherchez un coup de pouce pour rembourser votre emprunt immobilier. L’une des plus rentables d’entre elles : la location de chambre chez l’habitant.

Louer une chambre chez soi pour rembourser son emprunt immobilier

Si vous disposez d’une chambre libre, louer à un étudiant, un stagiaire ou un jeune actif est souvent la solution la plus stable. Vous restez sur place, le locataire dispose d’un espace privatif, et tout le monde y gagne.

Comment ça se passe concrètement ?

Vous mettez à disposition une chambre privative, tandis que les autres pièces (salle de bain, cuisine, salon) peuvent être partagées. Si vous souhaitez plus d’intimité, vous pouvez aménager un espace indépendant (avec salle d’eau et kitchenette). Cela valorise le logement et attire plus facilement les locataires.

Quels revenus locatifs générés par la location d’une chambre chez l’habitant ?

Louer une chambre, notamment à un étudiant, est idéal puisque cela vous assure chaque mois un revenu complémentaire stable.

D’après le baromètre 2025 de la plateforme de location Roomlala, le loyer moyen d’une chambre chez l’habitant en France est d’environ 380 € par mois, avec de fortes disparités selon les villes :

VilleLoyer moyen mensuel
Paris595 €
Marseille440 €
Lyon420 €
Bordeaux400 €
Lille370 €
Toulouse350 €
Moyenne nationale380 €

En louant 9 à 12 mois par an à ce tarif, vous pouvez facilement couvrir une ou plusieurs mensualités de votre crédit immobilier.

Autre atout : louer à un étudiant est peu risqué. Les loyers sont souvent garantis par les parents, et les APL peuvent être versées directement au propriétaire, ce qui limite les impayés.

Quelle réglementation respecter ?

Avant de vous lancer, quelques règles essentielles à connaître :

1. Respecter les critères de décence

La chambre doit :

  • faire au moins 9 m² et 2,20 m de hauteur sous plafond,

  • être correctement chauffée, ventilée et équipée,

  • donner accès à des sanitaires.

2. Signer un bail adapté

Plusieurs options s’offrent à vous :

  • Bail meublé classique (1 an, renouvelable tacitement)

  • Bail meublé étudiant (9 mois, sans reconduction)

  • Bail mobilité (1 à 10 mois, non renouvelable), idéal pour étudiants, stagiaires ou travailleurs temporaires

Ajoutez une convention de mise à disposition (sui generis) pour préciser les parties communes accessibles (cuisine, salon, jardin, etc.) et les règles de vie.

3. Déclarer vos revenus

Les revenus tirés de la location sont imposables, mais peuvent bénéficier d’un régime fiscal avantageux (micro-BIC) si vous louez en meublé.

Location courte durée : attention à la réglementation Airbnb

Si vous préférez louer ponctuellement à des voyageurs (Airbnb, Booking…), la loi reste stricte : maximum 120 jours par an pour une résidence principale.

Certaines grandes villes (Paris, Lyon, Nice, Bordeaux, etc.) ont renforcé les contrôles et exigent une déclaration préalable ou un numéro d’enregistrement.

Vous devez par ailleurs collecter et reverser la taxe de séjour à la commune.

Pour éviter ces contraintes, privilégiez les baux de moyenne durée (étudiants, stagiaires, jeunes actifs). Ils sont plus simples à gérer et tout aussi rentables.

En résumé
Louer une partie de votre résidence principale est un excellent levier pour alléger votre crédit immobilier sans quitter votre logement. Que ce soit une chambre chez l’habitant, une place de parking ou un studio indépendant, cette démarche vous permet de rentabiliser intelligemment votre bien tout en respectant la réglementation.