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Canicule : nos astuces anti-chaleur à bas coût

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Nelly
Rédigé le 27 juin 2025
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Après les passoires thermiques (ces logements trop gourmands en énergie)… les bouilloires thermiques font la une ! Ce 25 juin, la Fondation pour le Logement des Défavorisés lance l’alerte : un logement sur trois en France grimpe en température jusqu’à “bouillir” dès que la canicule débarque. Face à l’urgence, elle réclame l’ajout du confort d’été dans le DPE, un dépistage systématique des logements à risque et une loi “Zéro Logement Bouilloire”. Mais pas besoin d’attendre que ça chauffe encore plus pour agir ! Des solutions existent, simples, efficaces, souvent peu coûteuses – et largement soutenues par des aides publiques. On vous livre nos astuces pour garder la tête (et la maison) au frais.

1. Créer une barrière efficace contre la chaleur

Avant même de penser à rafraîchir l’air intérieur, le plus efficace est d’empêcher la chaleur d’entrer. Dans un logement mal isolé, le soleil qui entre par les fenêtres ou chauffe les murs peut ainsi être responsable de 80 % de la hausse de température.

→ Nos astuces :

  • Fermer volets et fenêtres dès 8h pour bloquer les rayons du soleil.

  • Installer des films solaires sur les vitres (10 à 30 €), faciles à poser et efficaces contre l’effet de serre.

  • Ajouter des stores bannes, voiles d’ombrage ou brise-soleil pour stopper les rayons avant qu’ils ne frappent la vitre. Un simple drap tendu en extérieur peut faire chuter la température d’une pièce de 2 à 3 °C. En voilà une astuce à bas prix !

2. Rafraîchir l’intérieur sans recourir à la clim’

Quand la chaleur s’installe, la ventilation reste la meilleure alliée pour créer un effet de fraîcheur sans exploser la facture électrique.

→ Nos astuces

  • Ouvrir deux ouvertures opposées la nuit (ou tôt le matin) pour favoriser la circulation de l’air frais et évacuer l’air chaud accumulé.

  • Utiliser un ventilateur ou un brasseur d’air de plafond (entre 40 et 100 €) permet de baisser la température ressentie de 3 à 4 °C.

  • Astuce DIY : poser une bassine d’eau glacée ou des bouteilles congelées devant le ventilateur pour amplifier l’effet frais.

  • Éviter de cuisiner ou faire tourner les appareils électroménagers le jour : four, lave-linge, ou box internet dégagent de la chaleur dont on se passerait bien. Mieux vaut les utiliser le soir, ou tôt le matin.

3. Rénover malin pour un meilleur confort d’été

L’isolation n’est pas qu’une affaire d’hiver : en été aussi, elle fait la différence. Et certains gestes simples sont à la portée de tous.

→ Nos astuces :

  • Isoler les combles perdus ou aménagés avec des rouleaux de laine de verre (dès 5 €/m²), pour limiter les déperditions par le toit, principal point d’entrée de chaleur (jusqu’à 30 %).

  • Peindre toiture et murs extérieurs en blanc ou avec une peinture réflective (40 € les 10 m²) : jusqu’à 6 °C de moins à l’intérieur en plein été, on ne dit pas non.

  • Installer un faux plafond isolant dans les pièces les plus exposées peut nettement améliorer le confort d'été. Comptez environ 25 à 70 € par m², selon le matériau choisi (polystyrène, fibres naturelles, laine de bois…). Cette solution permet de limiter la chaleur qui s'accumule par le haut, notamment sous les toits ou en cas d'exposition plein sud.

  • Pour limiter la chaleur qui traverse la toiture, on peut installer des plaques réflectrices sous les tuiles (20 à 40 €/m²), parfois faisables soi-même si l’accès est facile. Pour une protection renforcée, la création d’une surtoiture ventilée (80 à 150 €/m²) est très efficace, mais demande l’intervention d’un professionnel !

4. Végétaliser pour mieux respirer

Les plantes sont de véritables climatiseurs naturels. Elles rafraîchissent l’air par évapotranspiration et créent de l’ombre autour du logement.

→ Nos astuces :

  • Aligner des pots de plantes grimpantes ou feuillues devant les ouvertures les plus exposées.

  • Installer une treille végétalisée sur une façade sud ou ouest peut réduire la température du mur de 5 à 10 °C.

  • Préférer un sol clair, paillé ou minéral perméable dans la cour ou le jardin pour éviter la réverbération.

  • Supprimer les sources de chaleur internes (halogènes, frigo mal dégivré, multiprises surchargées) peut également faire gagner quelques précieux degrés.

5. Des aides publiques pour passer à l’action

En 2025, plusieurs dispositifs permettent de financer tout ou partie des aménagements, même avec un budget modeste.

  • MaPrimeRénov’

En revanche, les aides à la réalisation d’un “monogeste” (isolation des combles, brasseur d’air, ventilation, etc.) restent actives pour tous, y compris les ménages modestes.

Accessible sans condition de ressources, l’éco-PTZ est un coup de pouce financier précieux pour améliorer le confort thermique de son logement sans alourdir sa facture de crédit. Il permet d’emprunter jusqu’à 30 000 €, remboursables sans intérêts, pour financer des travaux d’isolation (toiture, murs, fenêtres…) ou d’installation d’équipements performants. Et bonne nouvelle : ce plafond peut même monter jusqu’à 50 000 € dans le cadre d’une rénovation énergétique globale, à condition de réaliser un audit énergétique préalable qui justifie les gains attendus. L’aide est cumulable avec MaPrimeRénov’ et peut s’obtenir via les banques partenaires. Une solution à envisager sérieusement si vous prévoyez plusieurs travaux dans un logement ancien exposé à la chaleur !

  • Certificats d’économies d’énergie (CEE)

Mis en place par l’État, les CEE obligent les fournisseurs d’énergie (EDF, TotalEnergies, Engie, etc.) à encourager les particuliers à réduire leur consommation en finançant une partie de leurs travaux. Concrètement, cela se traduit par des primes pouvant aller jusqu’à 1 500 € ou plus, selon la nature des travaux, les matériaux choisis et votre situation (revenus, localisation, type de logement).

Ces primes sont versées directement par les fournisseurs, souvent sous forme de virement ou de bon de réduction. Elles sont cumulables avec d'autres aides comme MaPrimeRénov’ ou l’éco-PTZ, ce qui permet de réduire considérablement le reste à charge. Pensez à comparer les offres sur les plateformes de CEE (ex : quelleenergie.fr, primesenergie.fr) ou à demander à votre artisan s’il est partenaire d’un fournisseur : les montants varient fortement selon les acteurs.

  • TVA réduite à 5,5 %

Cette TVA à taux réduit s’applique à de nombreux travaux de rénovation énergétique : isolation thermique (toiture, murs, planchers), ventilation performante (VMC double flux), installation de protections solaires fixes (volets, brise-soleil orientables, etc.).

Elle est valable même si vous êtes déjà propriétaire et ne réalisez aucun achat immobilier, à condition que :

  • le logement ait plus de 2 ans (résidence principale ou secondaire),

  • les travaux soient réalisés par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement),

  • ils portent sur des matériaux et équipements éligibles.

La TVA passe alors de 10 % ou 20 % à seulement 5,5 %, ce qui représente une économie non négligeable sur les devis globaux. Elle est directement appliquée sur la facture par l’entreprise.

  • Chèque énergie et aides locales

Le chèque énergie, versé automatiquement une fois par an aux ménages modestes, peut aussi être utilisé pour financer une partie des travaux de rénovation énergétique (isolation, remplacement de fenêtres, ventilation…). Son montant varie entre 48 € et 277 € par an, et il est accepté par les artisans RGE pour alléger la facture.

Mais ce n’est pas tout : de nombreuses collectivités locales (régions, départements, communes) mettent en place leurs propres primes ou exonérations pour encourager les travaux anti-chaleur. Cela peut aller de :

  • subventions complémentaires pour l’isolation ou les protections solaires,

  • à des exonérations temporaires de taxe foncière après des rénovations performantes,

  • voire des bons travaux à utiliser auprès d’artisans agréés.

Ces aides sont souvent peu connues mais cumulables avec les dispositifs nationaux. Renseignez-vous auprès de votre ADIL (Agence départementale d'information sur le logement) ou directement sur le site de votre mairie ou région.

Si les “bouilloires thermiques” ne sont pas encore encadrées par la loi, elles pèsent déjà sur le confort… et sur la valeur des biens ! Mieux vaut anticiper avec des travaux ciblés et bien financés. D’autant plus qu’ils pourraient être valorisés si les réglementations évoluaient à l’avenir.

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