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Comment contracter un crédit immobilier en Belgique ?

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Mis à jour le 22 nov. 2023
Comment contracter un crédit immobilier en Belgique ?

Quel est l’état du marché belge ?

Avant d’investir dans l’immobilier belge, il est nécessaire de connaître les spécificités des marchés immobilier et bancaire afin de contracter le crédit immobilier le plus adapté à son projet.

BelgiqueFrance
Nombre de banques82 banques340 banques (budgetbanque.fr/)
Production de crédits immobiliers42 billions d’euros (pretto.fr/)plus de 252 milliards d'euros
Part de propriétaires72 % (pretto.fr/)55 %
Part du courtage immobilier20 % (pretto.fr/)40 % (pretto.fr/)
Production de crédits intermédiés7,14 billions d’euros252 billions d’euros (banque-france.fr/)

Le marché bancaire belge est un oligopole (peu de banques différentes) peu ouvert au digital ce qui rend les démarches administratives légèrement plus compliquées. Néanmoins, la production de crédits immobiliers hypothécaires et la part de propriétaires sont plus élevées en Belgique, malgré des taux immobiliers plus élevés qu’en France. Cela s’explique principalement par des prix de l'immobilier plus bas.

Afin de contracter le crédit immobilier le plus adapté, la plupart des investisseurs sollicitent les services d’un courtier immobilier. Le courtage immobilier demeure un produit de niche : les Belges restent attachés à leur agence bancaire de quartier. De plus, certaines banques refusent de travailler avec des courtiers immobiliers, rendant l’expansion du courtage plus compliquée. Il est également conseillé de réaliser une simulation de prêt hypothécaire pour mieux préparer son projet immobilier en Belgique.

Quels sont les taux pratiqués et les particularités du crédit en Belgique?

Si le taux immobilier est l’un des critères les plus importants avant de contracter un crédit immobilier, il faut savoir qu’il a tendance à varier régulièrement. Le taux immobilier va dépendre de la durée du prêt immobilier et du type de crédit. Le profil de l’emprunteur est également pris en compte.

Taux immobiliers en Belgique (2022) :

10 ans15 ans20 ans25 ans
Taux fixe moyen3,82 %3,79 %4,10 %4,20 %
Taux variable semi-fixe (10/5/5 cap 2 %)3,98 %4,43 %4,43 %4,43 %
Taux variable semi-fixe (5/5/5 cap 2 %)4,25 %4,33 %4,33 %4,33 %
Taux variable (1/1/1 cap 3 %)4,13 %4,24 %4,31 %4,44 %

Source : simulationpret.be

En comparaison, en France, le taux immobilier moyen pour un emprunt de 10 ans est de 1,97 % et 2,23 % pour un emprunt d’une durée de 20 ans. Malgré des taux immobiliers moins avantageux, les prix de l’immobilier belges sont moins élevés.

Quel est le processus d’achat d’un bien immobilier en Belgique ?

Pour les Français déjà habitués au marché du crédit immobilier français, le processus d’achat d’un bien immobilier en Belgique n’est pas si différent. Il comporte plusieurs étapes, quasiment similaires à celles d’un achat immobilier en France. En France, le délai entre l’offre d’achat et la remise des clefs est de 2 à 5 mois. Ce délai doit permettre à l’acheteur de trouver un financement et réaliser les démarches administratives jusqu’à la signature de l’acte notarié. En Belgique, le délai moyen est plutôt de 4 mois pour un premier achat. Néanmoins, ces délais sont susceptibles de varier en fonction du marché, notamment bancaire.

  • Le financement
Trouver un financement via un prêt hypothécaire à taux fixe ou variable et un apport personnel d’au moins 10% du capital emprunté ou un programme aidé, en fonction de la région. Dans certains cas, les établissements prêteurs peuvent exiger certaines conditions, comme une évaluation professionnelle du bien immobilier ou une assurance du bâtiment.
  • Le bien

Trouver un bien immobilier via plusieurs canaux : portails immobiliers en ligne type Immoweb, Immovlan, Zimmo, agents immobiliers, chasseurs de propriétés ou connaissances locales.

  • L’offre d’achat
Faire une offre d’achat : en Belgique, il est possible de négocier une baisse entre 5 et 15% du prix demandé.
  • Le contrat d’engagement

Signer un contrat d’engagement d’achat avec un notaire qui doit être membre de la Chambre nationale des notaires, de l’Association du Barreau flamand ou de l’Ordre des barreaux francophones et germanophones. En Belgique, les frais de notaire incluent les frais administratifs (800 à 1 100 euros), la transcription hypothécaire (jusqu’à 240 euros) et les honoraires qui s’élèvent à 10 % de la valeur du bien. En France, les frais de notaire comptent la taxe de publicité foncière, la contribution de sécurité immobilière, les frais et débours et les émoluments, c’est-à-dire la rémunération du notaire. Contrairement à la Belgique, les frais de notaire français fonctionnent souvent par tranches, en fonction de la valeur du bien immobilier.

  • L’expertise

Organiser une enquête et faire expertiser le bien immobilier pour déceler d’éventuels dommages structurels. Cette étape doit permettre à l'acheteur de s’assurer que le bâtiment a été correctement évalué. S’il y a des défauts constatés, il est possible de réduire le montant de l’offre initiale.

  • Le compromis de vente

Signer le contrat qui doit contenir plusieurs informations concernant le bien immobilier et l’acheteur : l’identité et la qualité de l’acheteur et du vendeur, une description précise du bien, le prix convenu et les détails du paiement de l’acompte, la date de signature ou la date limite pour la signature des titres de propriété, les clauses ou les conditions relatives aux travaux de construction ou de rénovation, les détails des dispositions relatives à l’assurance des bâtiments

  • La vente

Enregistrer la vente du bien immobilier au bureau d’enregistrement dans un délai de quatre mois après la conclusion de l’achat

  • L’acompte

Payer l’acompte, qui correspond à l’apport personnel de 10%. Le dépôt de l’acompte sert de garantie et l’acheteur risque de perdre son acompte s’il se retire de la vente à un stade avancé.

  • L'aménagement

Emménager dans le bien immobilier et s’occuper des différents contrats nécessaires comme l’assurance habitation, les services télécoms, etc.

  • L’assurance habitation

En Belgique, l’assurance habitation n’est pas obligatoire, mais il est fortement conseillé d’assurer son logement pour se protéger en cas de sinistre. En France, l’assurance habitation est obligatoire pour les locataires et les propriétaires d’un appartement situé dans une copropriété ; les propriétaires d’un bien immobilier non situé dans une copropriété ont la liberté d’assurer ou non leur logement.

Pour aller plus loin : Comment investir en Belgique ?

En Belgique, les prix de l’immobilier sont relativement bas, mais les taux hypothécaire et coûts élevés des transactions immobilières peuvent annuler les avantages à court terme. En Belgique, le prix d’un bien immobilier va dépendre du type de bien (ancien ou neuf) et de la région. En France, le prix d’un bien immobilier va dépendre de la ville, du type de bien et de la superficie. Néanmoins, le marché de l’immobilier est globalement bien moins cher en Belgique.

Il est donc important de connaître les particularités et les réglementations du marché immobilier belge avant d’acheter une propriété. Afin de préparer au mieux son achat immobilier en Belgique, il est conseillé de solliciter les services d’un professionnel de l’immobilier. Le courtier immobilier accompagne les acheteurs pour préparer leur dossier et trouver un financement adapté à leur projet immobilier. Il est également possible de réaliser une simulation de sa capacité d’emprunt via simulationpret.be pour préparer son projet immobilier.

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