1. Accueil
  2. Propriétaire
  3. Taxes propriétaire
  4. Le syndic de copropriété : 5 minutes pour tout comprendre
  1. Accueil
  2. Propriétaire
  3. Taxes propriétaire
  4. Le syndic de copropriété : 5 minutes pour tout comprendre

Le syndic de copropriété : 5 minutes pour tout comprendre

avatar
Hélène Sung
Mis à jour le 14 févr. 2024
Le syndic de copropriété : 5 minutes pour tout comprendre
Si votre propriété se situe dans un immeuble, vous faites nécessairement partie de ce qu’on appelle habituellement une copropriété.
Définition

Juridiquement, une copropriété désigne le syndicat formé par les copropriétaires d’un même immeuble.

Ce syndicat de copropriétaires doit être administré par un « syndic », comme l’indique la loi du 10 juillet 1965.

Un syndic de copropriété est chargé de représenter légalement la copropriété. Ce syndic peut être une personne physique ou morale.

On distingue deux types de syndics : les syndics professionnels et les syndics non professionnels.

Les syndics non professionnels sont bénévoles ou coopératifs. Ils sont choisis parmi les propriétaires.
Ci-dessous, nous avons compilé pour vous tout ce qu’il faut savoir sur les syndics de copropriété et les taxes qu'ils impliquent afin de ne plus être perdu lors de votre prochaine (ou votre première) AG !

Qu’est-ce que le syndic de copropriété ?

L’activité de syndic de copropriété est réglementée et codifiée.

Quelles sont les missions du syndic de copropriété ?

En tant que représentant légal du syndicat des copropriétaires, le syndic a trois missions principales :

A ce titre, il soumet au vote des copropriétaires un budget prévisionnel annuel ainsi que les comptes de la copropriété.

Il est également chargé d’ouvrir un compte au nom du syndicat des copropriétaires.

  • La gestion administrative de la copropriété

Le syndic doit veiller à la bonne administration de la copropriété, ce qui signifie l’exécution de tâches telles que la mise à jour de la liste des copropriétaires, la tenue à jour de la fiche synthétique de la copropriété, veiller à la bonne exécution du règlement de copropriété et des décisions prises en assemblée générale (AG), etc.

  • Veiller à l’entretien de l’immeuble

Il est notamment chargé de veiller à la salubrité et à l’entretien des parties communes de l’immeuble.

Pour aller plus loin : Tout comprendre au PV d'AG

Les différents types de syndic

Nous l’avons vu, c’est la loi du 10 juillet 1965 qui est en vigueur.

Les syndics professionnels

Un syndic professionnel est tout simplement une société dont le métier est de représenter légalement des copropriétés, moyennant rémunération.

Ce métier est très réglementé (notamment par les lois Elan et Hoguet).

Exemple

Un syndic professionnel doit disposer d’une garantie financière et d’une carte professionnelle pour exercer son métier.

Les copropriétaires français font majoritairement appel à ce type de syndic, ce qui se traduit par des charges parfois conséquentes pesant sur les copropriétaires : ces sociétés fonctionnent à la vacation horaire, c’est-à-dire qu’elles facturent à la copropriété le nombre d’heures qu’elles ont passé sur leur dossier.

Important

Elles facturent également des prestations annexes, qui peuvent augmenter significativement les charges.

De la recherche du bien au crédit
Soyez prêt pour votre premier achat immobilier. Tous nos conseils sont réunis dans un ebook gratuit !
cover Pretto

Les syndics non professionnels

Moins connue du grand public, cette forme de syndic est garantie par la loi de 1965.

Elle offre la possibilité de désigner des syndics bénévoles ou coopératifs, élus en AG parmi les copropriétaires.

Bon à savoir

Les syndics non professionnels ont l’avantage de réduire considérablement les charges pour les copropriétaires.

Cela nécessite toutefois, pour qui est désigné, un temps et une disponibilité conséquents.

Comment le syndic de copropriété est-il désigné ?

Pour une copropriété existante

Si vous faites partie d’une copropriété déjà établie, vous devrez désigner votre syndic à la majorité absolue lors d’une AG.

A noter

Dans le cas où votre copropriété dispose d’un conseil syndical, ce dernier procède à une mise en concurrence préalable de plusieurs syndics différents.

Si vous ne disposez pas de conseil syndical, vous n’êtes pas tenus de faire de mise en concurrence.

Pour une nouvelle copropriété

Il est possible que vous preniez part à cette aventure qu’est la création d’une copropriété, ce qui est le cas lorsque vous achetez un bien dans un immeuble nouvellement construit.

Le promoteur immobilier désigne alors un syndic provisoire en rédigeant le règlement de copropriété.

Ce syndic doit convoquer la première AG de la copropriété, à l’issue de laquelle est désigné un syndic par un vote à la majorité absolue des copropriétaires. Le syndic provisoire peut bien sûr être engagé.

Peut-on changer de syndic ?

C’est tout à fait possible ! Et ce même avant la fin du contrat qui vous lie à votre syndic.

Il vous suffit de demander à votre syndic d’ajouter à l’ordre du jour sa propre révocation, après avoir procédé à une mise en concurrence de plusieurs projets de contrats de syndics différents.

Attention

Veillez toutefois à respecter la procédure prévue, en envoyant notamment une lettre recommandée avec accusé de réception à votre syndic.

Ce dernier est alors tenu de mettre sa révocation à l’ordre du jour.

La durée du mandat

Il existe plusieurs cas de figure, avec une seule constante : elle doit être votée en AG.

Si votre syndic (ou toute personne qui lui est liée : concubin, employé) a pris part à la construction de l’immeuble (en tant que promoteur ou architecte), la durée maximale du contrat est d’un an.

Dans tous les autres cas, la durée maximale d’un mandat est de trois ans.

A noter

Ces mandats sont renouvelables par un vote en AG à la majorité absolue.

Si votre copropriété décide de ne pas renouveler un mandat, elle doit suivre la procédure décrite plus haut. Gardez en tête que l’AG doit se tenir dans les trois mois avant la fin du mandat.

La décision de ne pas renouveler un mandat peut également venir de votre syndic. Il doit en informer la copropriété au moins trois mois avant la tenue de l’AG.

Le contrat type du syndic

Le contenu d’un contrat de syndic est réglementé. Il existe un contrat-type qui doit contenir la durée du mandat (dates de début et de fin), les conditions de rémunération ainsi que les conditions d’exécution de la mission.
A retenir
  • Une copropriété est un syndicat formé par tous les copropriétaires d’un immeuble.

Il doit désigner un représentant légal, qu’on appelle syndic de copropriété.

  • Le syndic de copropriété peut être professionnel ou non professionnel (il est alors bénévole ou coopératif).

  • Le métier de syndic professionnel est réglementé et peut représenter des charges conséquentes pour les copropriétaires du fait de leur modèle économique.

  • Renseignez-vous bien sur les procédures à suivre si vous souhaitez changer de syndic.

Sur le même sujet