Top 3 des endroits que les investisseurs vont s’arracher dans 25 ans en France

Quand on pense "investissement immobilier" en France, les projecteurs se braquent souvent sur les grandes villes : Paris, Lyon, Bordeaux… Mais si le véritable jackpot se nichait ailleurs ? Avec le réchauffement climatique, les zones prisées aujourd’hui risquent d’être totalement délaissées demain, en 2050. Tour d’horizon de ces 3 endroits inattendus où réaliser un excellent investissement immobilier.

En effet, “*les zones sûres en 2050 ne seront pas celles d’aujourd’hui !”*

Ces conséquences climatiques ont un véritable impact sur l’attractivité de l’immobilier, comme le prévoit l'Agence européenne de l'environnement. Selon elle, les régions du Sud-Est pourraient voir leur valeur immobilière baisser, tandis que celles du Nord-Ouest, avec son climat plus tempéré, pourrait voir sa demande et ses prix augmenter.

Certaines zones reculées, longtemps considérées comme "à la traîne", pourraient bien être les grandes gagnantes de demain en se positionnant comme des “refuges écologiques”. Voici trois départements sous-estimés à surveiller de très, très près si vous voulez investir.

Ah, la Creuse… Qui n’a jamais entendu une blague sur ce département ? “Il n’y a rien là-bas”, “c’est paumé”, “même les vaches s’ennuient”.

Souvent moquée, la Creuse ne manque pourtant pas de panache ! Surtout quand on voit ses prix au mètre carré. Pour une maison de 100 m² avec jardin, comptez 95 500 €. Une bouchée de pain quand on compare avec les 10 000€/m² parisiens.

Située au cœur du Limousin, la Creuse est un département rural, faiblement peuplé (environ 115 000 habitants pour plus de 5 500 km², soit une densité de 20 hab./km² !). C’est l’un des départements les moins denses de France.

Avec ses lacs paisibles, ses forêts denses, ses plaines agricoles, la Creuse affiche un climat tempéré, avec des hivers froids mais secs, et des étés modérés. La température annuelle moyenne est d’environ 10,2°C. Autant dire qu’en cas de canicule nationale, elle pourrait devenir un véritable refuge climatique.

Oui, l’économie locale repose essentiellement sur l’agriculture, l’élevage bovin et l’artisanat. Oui, les zones industrielles ne courent pas les rues. Mais c’est en train de changer. De plus en plus de télétravailleurs s’installent dans la région, attirés par les prix bas, la fibre optique en expansion, et la proximité avec les autoroutes et les gares TGV (via Limoges ou Montluçon).

• Le cliché actuel : “C’est perdu dans la pampa”

• La réalité 2050 : “Un havre de paix avec un rendement immobilier imbattable.”

Autrefois célèbre pour Chirac, puis François Hollande et ses corréziens fidèles, la Corrèze est en train de se faire un nom pour autre chose : son attractivité immobilière.

Avec sa faible densité de population (c’est le deuxième département le moins peuplé de la région), ses paysages verdoyants et ses villages de carte postale, la Corrèze incarne un art de vivre paisible et pittoresque.

Elle est moins isolée que la Creuse et un peu plus dynamique sur le plan économique, tout en conservant un cadre verdoyant très recherché. Et contrairement à certaines zones rurales moribondes, la Corrèze dispose encore de bourgs vivants, avec marchés, écoles, vie associative… Bref, l’authenticité sans l’ennui.

• Le cliché actuel : “La Corrèze, c'est le pays des vaches et des prés, point barre”

• La réalité 2050 : Un cadre de vie prisé par les actifs mobiles et les jeunes seniors.

Capitale : Limoges. Ville souvent snobée, injustement méconnue. Et pourtant, elle concentre tout ce qu’un prospectiviste aime : prix abordables, proximité de la nature, services urbains accessibles, qualité de l’air, réseau ferroviaire efficace.

Au cœur du Limousin, la Haute-Vienne représente en effet une destination idéale pour les investisseurs à la recherche d'un cadre de vie paisible et d'un marché immobilier encore accessible. Les prix dans la Haute-Vienne sont en légère hausse, mais restent bien en dessous de ceux des grandes métropoles françaises.

Avec son passé industriel (porcelaine, émail), la Haute-Vienne dispose d’un patrimoine fort, d’une main d’œuvre qualifiée, et de petits pôles d’innovation en développement, notamment autour du numérique et de l’artisanat d’excellence.

La démographie est relativement stable, avec un renouveau lent mais constant, tiré par les classes moyennes en quête de stabilité et les jeunes ménages fuyant les grandes métropoles saturées.

Ce calme et cette tranquillité attirent progressivement de plus en plus de néoruraux et de personnes en quête de retour à la nature, à la recherche d’un refuge loin de l’agitation des grandes villes.

Le climat de la Haute-Vienne est de type océanique dégradé, influencé à la fois par l’Atlantique et le Massif central. Résultat : des saisons bien marquées, mais sans excès. Les hivers y sont frais mais rarement rudes, et les étés restent tempérés, avec des pointes de chaleur moins fréquentes que dans le Sud.

Selon les projections climatiques, la Haute-Vienne pourrait bien rester dans une zone “climatiquement viable” à l’horizon 2050, avec une hausse modérée des températures, un stress hydrique limité.

• Le cliché actuel : “Limoges c’est moche”.

• La réalité 2050 : Un patrimoine riche, une offre culturelle variée, et des espaces verts partout.

Certes, ces régions au cœur du plateau des mille vaches ne sont pas les plus "sexy" d’un point de vue immobilier. L’investissement peut sembler moins séduisant que dans des villes prestigieuses comme Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux où la demande explose.

Mais en 2050, la donne pourrait radicalement changer… Dans 20-25 ans, ces zones auront très probablement gagné en attractivité au vu des prévisions climatiques.

Ces territoires délaissés aujourd’hui pourraient en effet se transformer en véritables pépites immobilières. Des refuges climatiques offrant un havre de paix pour les néoruraux, télétravailleurs et jeunes générations en quête d’un cadre de vie plus serein et surtout plus prometteur d’un point de vue climatique.

Alors, allez-vous prendre le pari ? Allez-vous oser suivre les conseils de la prospectiviste et investir dans un territoire en pleine mutation ? Ou bien préférerez-vous privilégier un investissement à court terme dans une zone déjà bien établie ?