Immobilier de stars : combien se sont vendues les maisons de nos artistes préférés ?

Après six ans d’attente sur le marché, la villa de Johnny Hallyday a finalement trouvé preneur ce mois de juin mais à un prix loin du montant initialement espéré. Une vente qui rappelle une vérité implacable : même les maisons de légende ne sont pas à l’abri d’une décote ! Que vaut vraiment un bien porté par un nom célèbre ? De Delon à Céline Dion, retour sur cinq ventes emblématiques où le prestige se frotte aux réalités du marché… et parfois, avec quelques déconvenues !

Six ans de mise en vente, et une issue enfin trouvée : en juin 2025, la mythique villa de Johnny Hallyday a changé de mains pour 8 millions d’euros. Loin des 25–26 millions affichés au départ… Un prix qui interroge, tant le bien semblait taillé pour la démesure.

Il faut dire que la propriété ne manque pas d’arguments : perchée dans le très sélect village de Marnes‑la‑Coquette, à deux pas de Paris, elle déploie près de 1 000 m² habitables sur un hectare de parc arboré. Home cinéma, studio d’enregistrement, piscine intérieure, court de tennis, chapelle privée… Le tout dans un écrin de verdure, au cœur d’un marché parmi les plus huppés de la petite couronne.

Alors pourquoi cette décote ? Le standing aurait pu justifier une valorisation bien au-delà des 10 millions d’euros, mais plusieurs freins ont pesé sur la balance : accès peu pratique (route étroite, propriété enclavée), charge émotionnelle liée à l’aura de Johnny, et rareté des acheteurs prêts à miser autant sur un bien aussi singulier. Surtout, à Marnes-la-Coquette, le prix médian au m² reste relativement contenu : autour de 6 550 €/m², avec des pointes à 12 000 €/m² sur les plus belles adresses. Autrement dit, à 8 millions d’euros, “La Savannah” s’est vendue dans la tranche haute… mais sans envolée rock’n roll.

En 2012, le mythique triplex d’Alain Delon, situé au 42 avenue du Président-Kennedy, dans le XVIᵉ arrondissement de Paris, a été vendu pour la coquette somme de 46 millions d’euros. Un record ! Il faut dire que le bien en impose : 780 m² de surface, une terrasse avec vue imprenable sur la Tour Eiffel, des volumes spectaculaires et des prestations haut de gamme dans l’un des quartiers les plus prestigieux de la capitale.

Treize ans plus tard, le marché de l’avenue Foch affiche des prix moyens à 10 869€/m² (selon les données de Meilleurs Agents), allant même jusqu’à 26370 000 € sur les biens les plus rares (selon les données Efficity). À surface équivalente, le triplex de Delon vaudrait aujourd’hui autour de 10 millions d’euros si l’on se base uniquement sur le prix au mètre carré. Mais en 2012, s’il s’est envolé à près de 36 millions d’euros supplémentaires, c’est grâce seul nom qui pouvait le permettre : Delon.

Car la recette était parfaite : une adresse mythique, un bien d’exception et une histoire personnelle presque cinématographique — Romy Schneider, Mireille Darc, les grandes heures du cinéma français. Ajoutez à cela la rareté absolue d’un triplex de cette envergure, et vous obtenez un bien transformé en icône du patrimoine immobilier parisien, rien que ça !

En 2017, l’animateur de télévision Arthur met aux enchères son impressionnant duplex de 700 m², installé dans les emblématiques Immeubles Walter, chef-d’œuvre Art déco classé Monument Historique, en plein cœur du VIIIᵉ arrondissement. Affiché à 30 millions d’euros, il se vendra finalement à 17 M€. Une belle somme… même si le rideau est tombé avant l’ovation espérée.

Il faut dire que le décor avait tout pour séduire : volumes spectaculaires, jardins suspendus, immeuble signé Jean Walter, et voisinage ultra-sélect — Catherine Deneuve, la famille Dassault, rien que ça. Un bien rare, entre le bois de Boulogne et l’avenue Foch, où luxe et patrimoine cohabitent en grande pompe.

En 2025, le mètre carré dans le VIIIᵉ tourne autour de 11 700 €/m²(selon Meilleurs Agents). À près de 24 300 €/m², le duplex d’Arthur explose les compteurs, tiré vers le haut par son cachet unique, sa rareté… et une petite dose de showbiz.

En 2023, Céline Dion met en vente son hôtel particulier de 632 m² dans le très chic XVIᵉ arrondissement de Paris. Prix affiché : 14,9 millions d’euros. Une somme ambitieuse, mais pas déraisonnable pour un bien qui aligne tous les codes du grand luxe parisien : volumes généreux, jardin privatif, pièces de réception fastueuses… et un emplacement en or, entre le Trocadéro et le bois de Boulogne.

Mais ici, au-delà de la localisation et du cachet architectural, c’est aussi le nom de Céline Dion qui entre en jeu. Une notoriété planétaire qui donne à ce bien une aura particulière — et un potentiel de valorisation auprès d’acheteurs en quête d’un “bout d’histoire”.

Combien remboursement mensuellement pour l’acheter ? Une propriété calibrée pour le luxe, ça se paye. Et à ce prix, votre mensualité serait de 77 949 € sur 25 ans, avec un taux de 3,11% (taux moyen sur cette durée en juin 2025).

C’est un bien qui en impose, à la manière de son ancien propriétaire, ultra charismatique. À Nice, dans le quartier prisé du Mont Boron, la Villa Roc Fleuri — ex-résidence de Sean Connery — a été remise en vente en 2025 pour près de 24 millions d’euros. Un montant à la hauteur de son pedigree : 1 000 m² face à la Méditerranée, cinq chambres, piscine à débordement, spa, jardin en restanques… et une vue à couper le souffle sur la baie des Anges.

Construite dans les années 1930 dans un style Art déco, la propriété a bénéficié d’une rénovation complète depuis les années 2010, alliant charme ancien et équipements très haut de gamme. Mais au-delà de l’architecture, c’est le nom de Sean Connery qui fait grimper la tension. L’acteur y a vécu plusieurs années avec son épouse Micheline Roquebrune, et y incarnait — sans caméra — un certain art de vivre à la James Bond.

Sur les hauteurs niçoises, les biens de luxe se négocient généralement entre 10 000 et 18 000 €/m² selon la vue, la surface et les prestations, rappelle le site spécialiste Sotheby’s. Avec un prix affiché à plus de 24 000 €/m², la Villa Roc Fleuri dépasse les standards locaux. Une envolée que justifie l’exception du lieu… et le prestige mondial de son ancien propriétaire.

Combien rembourser pour se l’offrir ?

Si vous vous décidez à acheter tout seul(e), vous devrez rembourser 125 460 € par mois sur 25 ans avec un taux de 3,11 % et un apport de 20 000 €. On est loin de l'apport minimal demandé habituellement.

Vous avez repéré une maison d’exception ou un bien au pedigree singulier ? Les experts Pretto vous accompagnent pour évaluer votre capacité d’emprunt, simuler différents scénarios de financement et négocier les meilleures conditions avec les banques. Car dans l’immobilier — même sans nom célèbre sur la boîte aux lettres — chaque détail compte pour viser juste.