Les prêts à 25 ans continuent de séduire les français
Parmi eux, on peut par exemple citer : - des montants de prêts plus importants - le montant de l’apport personnel en baisse - des projets immobiliers plus chers à financer
Voici plus en détail les grandes tendances que révèle l’étude concernant le marché de l’emprunt immobilier en France pour le deuxième trimestre 2019.
Un crédit plus long et des emprunteurs plus jeune
Ainsi, quasiment la moitié des prêts effectués en juin 2019 l'ont été sur une période d’un minimum de 25 ans, alors que le crédit de moins de 15 ans n'a constitué que 8,5 % des demandes de financement. Par ailleurs, notons que ce sont surtout les moins de 35 ans qui se sont orientés vers les crédits de 25 ans et plus, représentant 52 % des demandes d'emprunt avec ces durées-là.
Moins d'apport personnel et des projets immobiliers plus chers
L’indicateur le plus révélateur de cette tendance réside incontestablement dans la baisse constaté des apports personnels dans le cadre des demandes de financement de crédit immobilier. Pour le mois de Juin 2019, ils n’ont été présents que dans 14,2% des demandes selon l’Observatoire, alors qu’ils étaient deux fois plus importants il y a encore 5 ans.
Enfin, on note que les acquisitions immobilières ont été plus onéreuses avec une hausse de 3,5 % de janvier à juin 2019, en comparaison des tarifs pratiqués à la même période en 2018. Le marché immobilier pourrait quant à lui atteindre de nouveaux records, avec par exemple des perspectives dans l’ancien qui dépasseraient le million de ventes (contre 970.000 ventes en 2018).
Ainsi, la faiblesse importante des taux d'intérêt n'a pour autant pas impacté la hausse des prix de l'immobilier et ce d'autant que les ménages n'ont pu s'appuyer sur la hausse de leurs ressources afin de contrebalancer cette progression de l'immobilier ; les revenus n'ayant augmenté que de 0,2 % depuis le début de l'année 2019.
Les crédits d’une durée de 25 ans ou plus attirent une population de jeunes emprunteurs de plus en plus importante, car elle leur permet de devenir propriétaire malgré la hausse généralisée sur le marché immobilier français. Une bonne opération pour les banques, étant donné que ces projets s’avèrent au final plus coûteux à financer pour les jeunes ménages.
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