Pourquoi faire construire une résidence secondaire ?
Un Français sur quatre envisagerait d’acquérir une résidence secondaire*. En 2018 déjà, plus de 10 % de nos compatriotes en possédaient une. Un engouement qui ne faiblit pas, voire qui s’accélère depuis le confinement et la crise sanitaire que nous traversons.
Le confinement aura eu cet avantage de nous faire réfléchir à nos priorités de vie. À savoir un endroit qui pourrait accueillir la famille, qui serait adapté au télétravail, mais qui permettrait surtout de s’échapper des centres urbains au moins le temps d’un long week-end.
Ainsi la résidence secondaire revêt de plus en plus d’importance. Les acheteurs ne la voient plus comme une simple maison de vacances, mais bel et bien comme un pied-à-terre facile d’accès, qui de surcroît susciterait des revenus locatifs lorsqu’elle n’est pas occupée.
Quels sont les avantages d’une résidence secondaire ?
- Elargir son patrimoine immobilier,
- Profiter d’une région douce à vivre et qui permet une - revente facilitée du bien immobilier,
- Se retrouver chez soi, loin des inconvénients et du côté impersonnel des chambres d’hôtel ou appartements loués pour l’occasion.
- 54% des personnes interrogées souhaiteraient une résidence secondaire en bord de mer
- 25% à la campagne
- 10% dans les villes
Faire construire une résidence secondaire
Alors pour peu que vous vous décidiez pour une construction, sachez qu’une maison neuve ne requiert aucun travaux de rafraîchissement ou de rénovation (toujours compliqués à gérer quand on ne vit pas sur place), qu’elle est plus économe, plus performante énergétiquement, dotée de tout le confort thermique, acoustique, lumineux, ainsi que de matériaux à la pointe de la technologie.
Les frais à prévoir avec une maison secondaire
Enfin, une maison secondaire c’est aussi le moyen de s’octroyer des revenus locatifs réguliers. Mais il ne faut pas oublier que posséder une résidence secondaire ne vous dispense pas des frais inhérents, comme la taxe foncière, d’habitation et autres impôts locaux.
Car, que le logement soit occupé ou non, les taxes doivent être payées ! Il n’existe pas non plus d’exonération fiscale. Sauf si vous remplissez, de manière cumulative les deux conditions suivantes :
- Louer une ou plusieurs chambres, façon chambres d’hôtes. Mais dans ce cas, il vous faut a minima fournir le petit déjeuner et le linge de maison, et assurer vous-même l’accueil,
- Que l’ensemble des loyers ne dépassent pas 760 € par an.
Si vous souhaitez louer la maison quand vous n’y êtes pas, même si ce ne sont que quelques jours par an, il est obligatoire de déclarer les loyers et charges perçus, qui sont soumis à l’impôt sur le revenu et assujettis à la CSG, ainsi qu’à tous les autres prélèvements sociaux.
Nécessairement meublée, la location saisonnière se déclare dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Vous pouvez opter pour l’un ou l’autre des régimes déclaratoires : le réel ou le forfaitaire.
Ainsi si vous louez votre résidence secondaire de manière « classique », (c’est-à-dire non reconnu comme chambres d’hôtes, gîte rural, ou meublé de tourisme classé), vous bénéficiez automatiquement du régime forfaitaire, si vos recettes ne dépassent pas 72 600 € par an (ce qui est généralement le cas).
Sur ces recettes s’appliquent alors un abattement forfaitaire de 50 % (donc, seulement la moitié des loyers et charges doivent être intégrés à l’ensemble de vos revenus de l’année imposés).
Lors de la revente d’une résidence secondaire détenue depuis moins de 30 ans, la taxe sur la plus-value s’élève à 36.2%.